La Maison des jeunes de Bamako a servi de cadre, les 15, 16 et 17 octobre 2021, aux activités de la 3e édition du festival des arts et des cultures traditionnelles du Mali. Cette cérémonie de 3 jours consécutifs se veut une aubaine pour les jeunes maliens de revisiter la riche culture de leur pays.
Placée sous le thème « Made in Mali, la diversité culturelle, la cohésion sociale et la réconciliation nationale au Mali », cette 3e édition du festival des cultures traditionnelles du Mali a été organisée par Dion-Communication de Dionkoloni Ibrahima Coulibaly. Elle est produite en partenariat avec les radios Siguida Kunkan, Djiguifa FM et radio Danaya 87.6 MHZ, et parrainée par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Elle a enregistré la présence de nombre de personnalités du pays, notamment l’ex Premier ministre Modibo Sidibé et Bakary Togola.
Étant un élément vital d’une société dynamique, la culture, outre sa valeur intrinsèque, apporte de précieux avantages aussi bien sur le plan social qu’économique. Elle s’exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et surtout d’imaginer l’avenir.
« La richesse culturelle de notre pays est le symbole de sa grandeur »
Au Mali, la culture désigne d’abord les pratiques culturelles observables de ses habitants. À travers l’organisation de ce cadre de rencontre et de brassage culturel, on se rend compte que les initiateurs comptent étaler les multiples bienfaits de notre culture afin de réveiller les consciences. Le thème choisi pour cette 3e édition nous montre à suffisance qu’on veut faire la promotion de l’Artisanat. Faire en sorte qu’un petit morceau de chacune des cultures du Mali puisse être transporté à Bamako, la capitale malienne. Cela, à travers l’utilisation de nos produits locaux.
« Ce rendez-vous est à sa 3e édition et est une vraie vitrine de la richesse et de la diversité de notre culture millénaire », indique sur sa page Facebook, Mobibo Sidibé, ancien premier ministre sous ATT et président d’honneur du festival. À ses dires, la culture reste un « facteur de cohésion et d’avancement pour le Mali que nous rêvons de construire ! » Le président des FAR AN KA WULI affirme être « convaincu que nos valeurs et les produits de nos savoirs ancestraux sont des axes sur lesquels doivent se bâtir notre vivre-ensemble et notre développement économique ».
Selon Ibrahim Djonkoloni Coulibaly, initiateur de ce festival, « la richesse culturelle de notre pays est le symbole de sa grandeur, de sa cohésion, mais aussi et surtout de son immense diversité culturelle, qui a toujours permis à nos différentes communautés de vivre ensemble, dans le respect de l’autre, forgeant ainsi l’unité de notre peuple ». « Aucun pays ne peut avancer dans la culture d’un autre. C’est la culture qui fait un pays et nous avons une culture millénaire qu’on peut faire ressortir, qu’on peut étaler », explique-t-il. À travers ce festival, M. Coulibaly invite à venir « goûter aux sauces maliennes, toucher au social Malien », en achetant nos propres produits. À cet égard, il laisse entendre que « si l’Artisanat se porte bien, tout va bien ».
Bakary Fomba
Source : Sahel Tribune