Le Parti de la fraternité, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a débuté les travaux de sa 8è conférence nationale qui doivent s’étaler sur deux jours (18 et 19 novembre 2017); La cérémonie d’ouverture à laquelle ont assisté plusieurs chefs de partis politiques de l’opposition, été présidée par le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaila Cissé, président de l’URD.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rencontre a permis au parti de la main serrée de faire une nouvelle fois la preuve de sa vitalité, à travers une mobilisation exceptionnelle des militants qui n’ont pas pu, tous, avoir de la place dans la salle Djéli Baba Cisoko du palais de la culture où se déroulent l’évènement.
Placée sous le thème «Restaurer l’Espoir», cette 8è conférence nationale, a enregistré une participation remarquable des structures (comités, sous sections et sections) du parti à Bamako et à l’intérieur du pays. Plusieurs présidents de partis politiques de l’opposition, ont effectué le déplacement.
Comme on pouvait s’y attendre, une large place de la cérémonie d’ouverture a été consacrée à la critique de la gouvernance du régime du président Ibrahim Boubacar Keïta ; un régime qui a échoué sur toute la ligne, si l’on s’en tient à ce film documentaire projeté dans la salle ; un film qui dépeint un Mali en lambeau, sans réel perspective et sous la conduite d’un régime aux abois.
Dans le discours qu’il a prononcé pour la circonstance, Soumaila Cissé, le président de l’URD et non moins chef de file de l’opposition, a tenu à rendre hommage aux députés du groupe parlementaire VRD et à ceux qui ont récemment fait confiance à l’URD. Pour Soumaila Cissé, l’URD est un part où il ne saurait y avoir d’anciens, ni de nouveaux militants, mais de militants tout cours dévoués à la cause de la patrie, le Mali. Le chef de file est revenu sur la situation très préoccupante que travers notre pays où la sécurité se dégrade chaque jour…
Soumaila Cissé n’a pas oublié d’évoquer l’épisode du projet de révision constitutionnelle et l’extraordinaire mobilisation des Maliens à travers «An Te Abanna». Le chef de file de l’opposition notre pays est caractérisé aujourd’hui un manque réel de vision «qui doit amener chacun à un examen de conscience». Soumi a surtout regretté la confiscation des médias d’Etat par un regime qui présente également les pirs menaces pour la presse privée, avec fermeture de la radio Keyra de Koutiala et la disparition d’un journaliste, Birama Touré.
«Malgré la Conférence d’entente nationale, la Charte de la paix et de la réconciliation nationale, les Autorités intérimaires, nos populations enterrent chaque leurs morts civils et militaires», a déclaré Soumaila Cissé. Qui se désole face à cette paix que notre pays a tant attendue, mais qui, observe t-il, s’éloigne chaque jour. «En 2018, notre pays aura besoin d’un choix décisif et clair du peuple malien», a tenu à préciser Soumaila Cissé. Qui a terminé ses propos en réitérant l’attachement de l’URD à l’organisation d’élections crédibles et transparentes.