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7ème région : L’économie locale commence à bouger

Contrairement à la période d’occupation où l’économie locale a été sérieusement secouée, depuis le retour de l’administration et celui de la population, on assiste de plus en plus à une véritable révolution de l’économie locale.

Le marché aux légumes de Gao, sous domination islamiste. (archives)

Au marché de légumes de Gao qui vient d’être réhabilité par la force Serval, la plupart des commerçants interrogés, se disent très heureux de la situation actuelle. Avec le retour de l’administration, le monde des affaires commence à bouger ici à Gao, a indiqué un commerçant du marché. Avant de poursuivre que les gens quittent le Niger, le Nigeria et Bamako pour venir faire leurs achats tranquillement, sans problème d’insécurité.

Au marché Washington de Gao, les choses bougent. Ici également, les commerçants se frottent les mains. Même si la taxe de 100 Fcfa que les commerçants devraient payer pour la Mairie, commencent à diviser les uns et les autres. Selon la Mairie, les commerçants doivent payer maintenant les taxes communales. Toutes choses que les commerçants estiment malvenues pour le moment arguant que ça peut attendre au moins le mois de janvier prochain.

Quant aux salons de coiffure et aux ateliers de couture, ils se plaignaient du manque d’électricité. Avec le retour de certains établissements banquiers, d’Orange Money et d’autres structures qui facilitent le transfert d’argent, on peut dire, sans risque de se tromper, que l’économie locale commence véritablement à prendre des couleurs. À quelques jours de la fête de Tabaski, les vendeurs de moutons commencent à se frotter les mains. Il y a en effet une très grande affluence, car les gens quittent de tous les horizons pour venir acheter des moutons. À ce niveau, ce sont les commerçants nigériens, nigérians et sénégalais qui dictent leurs lois. Ce qui rend le prix des moutons très inaccessible pour les pauvres. Donc, l’implication des autorités est plus que nécessaire pour remettre de l’ordre dans le secteur. Sinon beaucoup de pauvres risquent d’être privés du bélier de Tabaski, cette année.

Seyni TOURE

SOURCE: Le Reporter

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