Après le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua), c’était au tour, le week-end dernier, et ce, pendant presqu’une semaine, du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), de procéder à l’organisation de son congrès statutaire, le quatrième du genre, dans la désormais très célère et très convoitée ville de Kidal.
Comme avec le Hcua, on a assisté à une véritable démonstration de force de la part du Mnla, à travers défilés militaires, courses de chameaux, présence d’invités venus de toutes parts à travers le monde. Aussi, le ballet aérien a été remarqué et signalé par tous. Plusieurs dizaines d’avions ont fait la navette entre Kidal, Bamako et Kidal et d’autres destinations dans la sous-région et au-delà.
Pour ce qui concerne les invités, on a noté la présence de certains responsables venus du Mali, des représentants du Niger, de la Mauritanie, du Burkina-Faso, etc. Il yavait aussi des congressistes venus d’Europe, d’Asie et d’autres continents.
En réalité, comme avec le Hcua, au niveau du Mnla, on a mis les petits plats dans les grands. Rien n’a été laissé au hasard. On y a consacré du temps, de l’énergie et de l’argent à l’organisation de ce congrès.
C’est d’ailleurs à propos de l’argent que les gens se sont posé des questions. Pour, finalement, réaliser que le président de la République, lui-même, aurait mis la main à la poche ou, plutôt, sollicité le trésor public. Il aurait contribué (ou fait contribuer le Trésor public) à hauteur de 100 millions de nos francs.
MT