L’organisation faitière des Organisations Paysannes du Mali(AOPP) en partenariat avec ses partenaires, à savoir Swiss Agency, la CEDAO, IFOAM-Organiques International, WAfrONet, Sassakawa, a organisé, du 5 au 6 décembre 2017 à l’hôtel Mandé, la 4ème conférence des pays d’Afrique sur l’Agriculture Ecologique et Biologique. Etaient présents, le Benin, le Togo, la Tanzanie, le Nigeria, le Sénégal, le Mali, le Zimbabwe.
L’AOPP est une Organisation faitière qui regroupe 250 organisations paysannes. Au Mali, l’Agriculture Bio repose sur 4 piliers, à savoir : la recherche et la formation ; l’information et la communication ; le développement de la chaine des valeurs ; la coordination de l’Agriculture Ecologique et Biologique. Le président de cette Organisation Paysanne, Tiassé Coulibaly, député à l’Assemblée nationale et le représentant du président de l’APCAM, après avoir souhaité la bienvenue aux hôtes, ont insisté sur la vulgarisation de l’Agriculture Bio et diront que l’Agriculture finira par l’Agriculture Bio parce que c’est elle qui a était pratiquée dans nos pays. Le représentant de WAfroNET, pour sa part, a invité les acteurs locaux à s’engager. Il dira que cette 4ème conférence est placée sous le signe de la promotion de l’emploi et son institutionnalisation dans nos pays. Il a invité tous les acteurs à la complémentarité et a demandé aux autorités de tous les pays Africains et les partenaires à s’engager dans l’agriculture Bio pour une bonne santé de nos populations.
Après l’intervention tour à tour du représentant de la CEDAO, le représentant du ministre de l’Agriculture, Seydou Kéita a, quant à lui, rappelé les objectifs de la rencontre, à savoir l’adhésion de tous les acteurs à ce type d’Agriculture qui se veut économique et protecteur de notre environnement. Car pour lui, elle permet d’utiliser moins d’espace cultivable et de pesticides. Par ailleurs, il a rappelé que l’Agriculture écologie et Biologique constitue un système de production qui maintient et améliore la santé des sols, des écosystèmes en s’appuyant sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants ayant des effets adverses.
Il dira que notre pays doit aujourd’hui définir les nouvelles formes de partenariat et d’améliorer les partenariats existants, car l’environnement de l’agriculture a subi de modifications profondes avec l’apparition de nouveaux acteurs, de nouvelles alliances avec des enjeux et des risques. Le représentant du ministre se dit convaincu que l’Agriculture écologique et Biologique est un maillon essentiel dans la réhabilitation du secteur agricole vis-à- vis des acteurs nationaux et internationaux. Selon lui, elle constitue un puissant levier susceptible de stimuler l’investissement national au profit de nos producteurs nationaux et ceux de la sous-région.
C’est une vitrine qui permet de promouvoir l’Agriculture, l’élevage, la pêche, la foresterie, la transformation agro-alimentaire ; à accroitre la capacité de production et d’échange de la sous-région avec le reste du monde ; à initier des partenariats techniques et commerciaux de types sud-sud et nord-sud ; à servir ce cade des foras et symposiums thématiques concernant l’agriculture et les activités connexes. Il a remercié les partenaires. Pendant 2 jours, les experts et les acteurs locaux venus de tous les coins du Mali ; auront à échanger sur les développements globaux de l’agriculture biologique et opportunités pour l’Afrique de l’Ouest …
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain