Depuis le lundi 17 mars 2019 se tient à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako une formation à l’intention des journalistes de trois pays sur « l’analyse des Industries extractives et les flux financiers illicites ». Une formation initiée par la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’ouest (CENOZO).
Outiller les hommes de médias aux techniques de détection des flux financiers illicites dans le domaine des industries extractives est l’objet d’une formation initiée par la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’ouest (CENOZO) à l’intention de 10 journalistes originaires de trois pays : le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ce 4e atelier de formation du programme « Promouvoir le journalisme d’investigation au Sahel » qui a commencé le lundi dernier, prendra fin demain, jeudi 20 juin 2019. Ce programme, aux dires Arnaud Ouédraogo, chargé de programme de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’ouest (CENOZO), est à sa deuxième année. Cette session était animée par Élie Kaboré, journaliste spécialiste des questions économiques notamment les problèmes liés aux industries minières et aux flux financiers illicites.
Le thème retenu pour cette formation est « l’analyse des industries extractives et des flux financiers illicites ».Durant les quatre jours, les journalistes seront outillés aux armes nécessaires pour analyser un contrat minier de sa phase de préparation, jusqu’à la fermeture et à la réhabilitation d’un site minier, afin de chercher à comprendre si les clauses du contrat ont été respectées par chaque partie ou s’elles se sont livrées à leur bon vouloir.
Fousseni TOGOLA
Le Pays