L’hôtel Azalaï, Grand Hôtel, de Bamako, a servi de cadre au lancement de la 3ème édition du festival « Vivre ensemble Tombouctou ». C’était le vendredi, 11 janvier 2019 en présence du maire de Tombouctou, Aboubacrine Cissé, du gouverneur de la région, Koina Ag Amadou ; du représentant du ministère de l’Artisanat et du Tourisme ainsi que de pleins d’autres élus nationaux. Cette 3ème édition devra s’étendre du 08 au 12 février 2019. L’objectif est l’instauration de plus de paix et de cohésion sociale au Mali.
Les Tombouctiens, dans leur volonté d’instauration de plus de paix et de cohésion sociale dans leur région et partout au Mali, ont entamé il y a maintenant trois ans un festival dénommé « Vivre ensemble Tombouctou ». Le but de cette rencontre annuelle est de favoriser le brassage culturel à travers des actions humanitaires, du sport, des conférences-débats et de sensibilisation, de la promotion du vivre ensemble, des expositions et ventes d’objets d’art et culinaires, etc. C’est pourquoi à sa prise de parole, le maire de Tombouctou, M Aboubacrine Cissé, n’a pas manqué à préciser que ce festival est né au milieu d’une crise profonde sur les dunes.
A travers ce festival, Tombouctou montre la voie aux autres en termes de vivre ensemble, a-t-il martelé. Il est novateur cette année par son aspect humanitaire de don de vivre aux démunis, aux déplacées…explique M. le maire qui invite alors tous les partenaires nationaux et internationaux à accompagner ladite initiative. Faudrait-il ajouter que la particularité de ce festival cette année ne se limite pas seulement aux actions humanitaires qui seront à l’œuvre, mais aussi et surtout à l’hommage qui sera rendu à Khaira Arby.
De son côté, le co-président de l’initiative également président de l’autorité intérimaire, Boubacar Ould Hamadi, trouve que la responsabilité première de tous est de ne pas détruire les entreprises des ancêtres. Tombouctou est une ville très connue à travers le monde, a-t-il expliqué. Une renommée qui s’est construite à travers une longue besogne, a-t-il précisé. Et d’ajouter, « Tombouctou a su travailler dans la tolérance. ». Avant de finir, il se dit être sûr que ce « festival permettra de rouvrir Tombouctou. »
À ses dires, la vraie paix n’est pas de faire des papiers, mais de se rencontrer pour discuter. Raison de plus que ce festival est énormément important. À travers ces genres de rencontres, les richesses de Tombouctou seront valorisées. Ils invitent alors les ingénieurs d’appuyer cette initiative afin de permettre l’exploitation des nombreuses richesses de cette ville. « Ce festival contribue à alimenter les économies, à cultiver à travers la lecture, etc. », a-t-il conclu.
Rappelons que cette initiative est l’œuvre de plusieurs acteurs notamment Salaha Maiga et d’autres personnalités politiques afin d’unir les communautés autour des valeurs qui rendaient la société plus forte jadis.
Pour cette édition, Tabital Pulaaku et Ginna Donna constituent les invités.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays