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31 ans d’exercice de la démocratie au Mali : Tiébilé Dramé étale le fiasco de la classe politique

TiébiléDramé, ancien ministre des Affaires étrangères, non moins président du parti Parena, a étalé longuement les défis auxquelles le Mali est confronté aujourd’hui après 31ans d’exercice démocratique. C’était à l’occasion du Panel de haut niveau des acteurs de 1991.

 

Au moment où le peuple malien est désespéré de la mauvaise gouvernance des régimes précédents, il commence à avoir de l’espoir pour le Malikura. Tiébilé Dramé, pense que le Mali est cloué au sol. Le bélier en chef a exposé en 10 minutes la situation du pays.

Selon lui, le Mali est non seulement fragile et divisé, mais aussi menacé dans son existence. Poursuivant, il dira que  plus de47% des 21 millions de Maliens vivent dans extrême pauvreté avec moins de 500FCFApar jour. C’est un pays dont  les 81%de la population ont moins de 40 ans. Donc une population incroyablement jeune.

La question qui se pose est de savoir dans un pays où plus de 47% de la population vivent dans extrême pauvreté, on se demande à quoi sert pour un président de s’accorder 150 millions de FCFA par mois. Pourquoi accorder un financement aux partis politiques ?

L’interlocuteur du jour n’a pas manqué l’occasion d’en parler sur la situation socio-politique et sécuritaire du pays. « Le Mali est sous le joug des terroristes », a-t-il affirmé. Certainement, Mr Dramé a oublié qu’il faisait partie des décideurs de l’ancien régime déchu d’IBK. Quelle solution a-t-il proposée pour une sortie de crise quand il était aux affaires ? C’est l’occasion pour rappeler Mr Dramé que les  47% des 21 millions de la  population qui vivent dans extrême pauvreté avec moins de 500f par jour, n’ont pas reçu le fond de la Covid-19 promis par le régime corrompu dont il faisait partie.

Si Mr Dramé pense que le Mali est menacé dans son existence, qu’il sache que la plus part des Maliens sont fiers de la gestion actuelle du pays. Et cela, par la bonne volonté du président Goïta, notamment l’initiative de la réduction de son salaire dont les 2/3 sont investis dans les actions sociales.

Si l’eau potable est considérée comme la première source de la vie, 31 ans après l’avènement de la démocratie malienne, certains Maliens n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Aujourd’hui, grâce aux actions sociales du président Goïta, à travers le pays, beaucoup des Maliens ont accès à l’eau potable. A quoi sert la démocratie si les acteurs de la démocratie sont incapables d’apporter une réponse aux défis sécuritaire ? A quoi sert la démocratie si la classe politique est incapable de restaurer les services sociaux de base ?

Conformément aux dispositions de l’article 17 de la Constitution du 25 février 1992, « l’éducation, l’instruction, la formation, le travail, le logement, les loisirs, la santé et la  protection sociale constituent des droits reconnus ». Quelle solution la classe politique a pu apporter, 31 ans après l’avènement de démocratie pour garantir les acquis ?

En tout cas, après 31ans de fiasco de la classe politique, les autorités actuelles sont entrain de poser les nouveaux jalons de la refondation de l’Etat.

La montée en puissance des FAMa est plus que jamais une réalité, tant sur le plan national qu’international. Tout développement passe par la paix et la sécurité. Les efforts consentis par nos autorités nous rassurent d’une possible stabilité sur toute l’étendue du territoire national. Un adage nous dit : « il n’est jamais trop tard pour mieux faire ».

Que les acteurs politiques reviennent à la réalité afin que nous puissions apporter ensemble une réponse aux défis auxquels le pays est confronté aujourd’hui.

SirikiKONE

Source : L’Alerte

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