Les travaux de la 2ème session ordinaire 2014 du Conseil d’Administration du Centre National de Cinématographie du Mali (CNCM) se sont tenus le 31 octobre dernier. C’était sous la présidence de Mme N’diayeRamatoulaye Diallo, ministre de la culture, en présence du directeur général du CNCM Moussa Ouane et les nombreux acteurs culturels.
Le Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM) dans sa vocation de la professionnalisation des métiers du cinéma, la création, le développement, la réglementation et le marketing cinématographique est un véritable cadre pour la promotion socio-économique et culturelle du pays. Lors de la deuxième session ordinaire 2014, a invité les administrateurs et tous les professionnels du secteur du cinéma de faire du 7ème art un outil au service du développement durable et de renforcement de la cohésion sociale. « Foyer de créativité et héritier d’un patrimoine culturel dont le prestige remonte très loin dans le passé, le Mali constitue une source d’inspiration potentielle pour les professionnels du 7ème art « , a-t-elle indiqué.
Elle a précisé qu’il nous appartient de créer les conditions propices à la valorisation de ce potentiel culturel, en identifiant les voies et moyens pour y parvenir. « Nonobstant la problématique du financement, le cinéma de notre pays a besoin d’un cadre de référence qui puisse contribuer à renforcer les capacités des structures et des personnels artistiques et techniques, tout en améliorant la facture des œuvres produites « , a estimé le ministre de la culture. Avant de préconiser de créer des espaces de mutualisation et de capitalisation des expériences pour éviter de tomber dans les dédales d’un éternel recommencement. Elle a enfin souhaité que le Conseil d’administration soit un espace de débat constructif sur la situation du cinéma malien telle qu’elle se présente aujourd’hui.
Sous la direction de son DG, Moussa Ouane,le CNCM a enregistré des résultats satisfaisants pendant l’exercice écoulé. Ainsi, on peut citer la pot-production du film long métrage de fiction » Rapt à Bamako » qui a fait l’objet d’un contrat entre le CNCM et le Centre cinématographique marocain, la coproduction avec l’ORTM d’un Sitcom de 52 épisodes de 13 mn du Com intitulé » HobaHoba « , l’existence du documentaire »Hommage au Super Biton de Ségou « , production et diffusion d’un pilote, en partenariat avec le Studio Tamani de la Fondation Hirondelle, d’une série sur la citoyenneté intitulé » L’œil du micro« , etc…
Clarisse