Comme annoncé dans notre parution du 8 octobre dernier, notre compatriote Doumbi Fakoly a reçu, le mardi dernier, à KeurBirago, au siège des écrivains, sis à Dakar, dans la capitale sénégalaise, le Prix International Cheikh Anta Diop. C’est dans le domaine de l’Essai. Selon les initiateurs, l’objectif aura été de lui remercier des incessants efforts déployés pour la réhabilitation de la Culture négro-africaine.
«C’est un sentiment de fierté. Tout le monde connait Cheikh Anta Diop, le travail énorme qu’il a fait pour réhabiliter notre Culture. Avoir un prix qui porte son nom me rend fier, m’encourage à poursuivre dans la même voie que lui, la voie dans laquelle je suis déjà. C’est un sentiment de fierté. C’est un grand honneur». Telles ont été, pour ceux qui ont bonne mémoire, les premières interventions que notre célèbre écrivain, le Panafricaniste Doumbi Fakoly, avait entonné à l’endroit des initiateurs du prix. Chose promue, chose faite. Le prix lui a été décerné symboliquement par le grand Historien Docteur Djibril Tamsir Niane (Auteur de l’Épopée mandingue), une autre figure emblématique de l’Histoire et de la Littérature africaine. L’évènement a eu lieu dans le cadre de la 26e édition de la journée internationale de l’Écrivain africain en cours à Dakar depuis le 5 jusqu’au 12 novembre prochain, et qui est placé sous le haut patronage du Président de la République sénégalaise Macky Sall.
Initié depuis les années 1992 par l’Association Panafricaine des Écrivains (PAWA- Panafrican Writter Association), ladite journée est consacrée à la célébration de l’écrivain Africain. Des Diplomates, des chercheurs et de grandes figures de la Littérature africaine se fixent rendez-vous.
C’est dans cette dynamique que le Jury de la 26eédition de la Journée Internationale de l’Écrivain Africain (JIEA), dans sa réunion du vendredi 28 septembre 2018, a décidé de décerner le Prix Cheikh Anta Diop de l’Essai à notre compatriote Doumbi Fakoly Doumbia pour reconnaissance à toutes ses démarches à travers sa Science, sa quarantaine d’ouvrages, sa présence et ses multiples déplacements et conférences au plan mondial ainsi que son combat panafricain permanent et engagé.
Une occasion pour célébrer, selon le Président de l’AES, Alioune Badra Gueye, «La lutte des Écrivains à travers le monde».
À travers le thème «Littérature, Démocratie et Pouvoir», l’objectif sera de montrer la place que la Littérature joue dans la Démocratie en étant le porte-parole du Peuple et une représentation parfaite des réalités quotidiennes. La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs figures du monde littéraire sénégalais et de la Sous-région africaine ainsi que quelques Hauts Dignitaires tels que l’Ambassadeur de la Palestine et l’Ambassadeur du Congo Brazzaville. Cette 26e édition a enregistré la présence des Délégations de plusieurs pays comme l’Égypte, le Mali et la Côte-d’Ivoire. Un pari des Écrivains africains de gagner le combat de la liberté d’écrire, de s’organiser, de s’impliquer dans la marche démocratique et progressiste de leurs vaillants Peuples.
Seydou Konaté
LE COMBAT