Coprésidée par Moussa Timbiné, 1er vice-président de l’Assemblée nationale du Mali et par Jérémie N’Gouan, président en exercice du CIP-Uémoa, la cérémonie d’ouverture de la 24e session extraordinaire de cette institution a eu lieu le lundi 9 octobre à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. C’était en présence de nouveaux et anciens membres du CIP.
Pour cette session extraordinaire, la deuxième de l’année 2017, le CIP-Uémoa a choisi trois thèmes dont l’intérêt n’est plus à démontrer pour les Etats membres. Il s’agit du “plan d’action genre de l’Uémoa, du plan d’action paix et sécurité de l’Uémoa et la politique de décentralisation dans l’espace de l’Union”. Des thèmes d’actualité et sensibles qui interpellent les décideurs africains et d’ailleurs.
A travers les présentations et les débats sur ces thèmes, les députés du CIP-Uémoa appréhenderont les problématiques liées aux questions du genre, de la sécurité, de la décentralisation et formuleront des recommandations à la commission, des États membres et autres acteurs concernés.
Pour l’honorable Moussa Timbiné, l’intégration sous- régionale et régionale impose aux Etats membres de relever les défis liés aux questions du genre, de paix et de sécurité et au développement, d’où la pertinence des thèmes choisis à cette 24è session.
Rappelons que le CIP-Uémoa a été créé en 1998 à la demande des États membres de l’Uémoa aux fins de renforcer le dialogue parlementaire, la démocratie et l’intégration sous- régionale. Pour accomplir sa mission, le CIP bénéficie de l’appui de tous les organes de l’union mais aussi de celui des parlementaires nationaux des États membres.
Abou Berthé
La rédaction