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20 janvier 1961-20 janvier 2022 : L’armée malienne, un combat continu au service du Mali !

Créée le janvier 1961, l’armée malienne fête, demain, ses 51 ans. Malgré les défis qui sont encore nombreux, l’armée malienne s’est toujours assumée quant-il s’agit de la défense des Maliens et leurs biens. Cette armée qui monte en puissance, mène depuis une décennie, une lutte implacable contre le terrorisme.

Au service des Maliens, l’armée malienne a été et est toujours une fierté nationale. Dans la lutte contre l’insécurité depuis une décennie, l’armée malienne n’a jamais baissé les bras. Elle monte d’ailleurs en puissance ces derniers temps.

En effet, depuis la rectification de la transition, les autorités en place ont fait de la sécurisation des Maliens et leurs biens de leurs priorités. C’est pourquoi de gros efforts ont été faits dans le domaine de la lutte contre l’insécurité.

L’armée malienne enregistre, en longueur de journée, des victoires honorables sur les ennemis, les forces du mal. Excepté celle barbare et inacceptable de Songho dans la région de Bandiagara causant la mort de plus d’une trentaine de personnes, les multiples attaques meurtrières avec des dizaines de morts ont considérablement réduit. Avant le carnage de Songho, l’armée malienne a fait de gros exploits au centre du Mali, dans les localités de Djenné surtout. Après Songho, elle a également fait des sorties virulentes contre les forces du mal. Des frappes aériennes réclamées depuis longtemps par les populations du centre, ont commencé à se réaliser ces derniers mois. Bref, l’armée malienne montre sa puissance, sa bravoure. Et la peur a commencé à changer de camps. Elle s’est plutôt installée dans le camp des forces du mal qui, selon des sources dans la région de Bandiagara, demandent des négociations après les puissances de feu de l’armée malienne. « Suite aux pressions des FAMa, les groupes terroristes demandent la négociation », a-t-on écrit sur la page Facebook dénommée Pays Dogon, une page très suivie.

Ce qui explique cette montée en puissance

Les soldats maliens sont braves et combattifs. Mais ils méritent des encouragements, des soutiens non seulement de la part des autorités mais aussi de la part des populations. C’est certainement ce qu’ont compris les autorités transitoires en place.

En effet, depuis l’installation du colonel Assimi Goïta et son équipe, ils ont fait du réarmement moral des troupes l’une de leurs priorités pour que les militaires au front sentent que l’État, les populations les soutiennent. La preuve : les déplacements multiples des chefs militaires sur le terrain. En plus de cet aspect, les autorités louent la bravoure des FAMa. « Vu ce que les forces de et de Sécurité maliennes accomplissent avec le strict minimum, aucun sacrifice n’est de trop pour les doter du maximum », avait indiqué le ministre de la Défense et des Anciens combattants lors de la remise par le président de la transition des équipements militaires en début de décembre dernier. Aussi, elles ont craché des vérités à certains des partenaires du Mali qui, par certaines de leurs pratiques, mettent de bâtons dans les roues des FAMa. « Le président de la Transition a dit simplement à la CEDEAO qu’on ne peut plus accepter d’être interdits d’accéder à certaines zones au prétexte que ce sont des zones d’entraînement d’autres forces partenaires », a déclaré le premier ministre de la Transition, Dr Choguel Kokalla Maïga dans une interview accordée à des chaines russes. Ce n’est pas tout, il a ajouté : « on ne peut pas nous interdire d’acheter du matériel avec un pays avec lequel on a un accord parce qu’un autre ne veut pas. On ne peut pas nous empêcher d’envoyer des gens pour être formés dans un pays donné parce qu’un autre pays ne veut pas ». Tous ces efforts des autorités encouragent les militaires sur le front dans leur travail.

Un des facteurs clés de cette montée en puissance de l’armée malienne, c’est aussi l’union entre tous les corps de l’armée malienne. En effet, après le coup d’État de Amadou Haya Sanogo, les éléments de certains corps se regardaient en chiens de faïence. Cette division n’existe pas, selon plusieurs sources, dans l’armée malienne de nos jours. L’union, la paix et la cohésion entre les frères d’armes du Mali sont des facteurs non négligeables dans la réussite de la lutte contre le terrorisme.

A l’occasion des 100 jours du premier ministre, son cabinet a évoqué comme atout le renforcement des capacités, des vecteurs aériens et la poursuite de la construction des « Bulles de sécurité » pour mieux faire face à la guerre asymétrique dans le cadre de l’opération MALIKO. Il avait également précisé que l’accélération du processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et intégration des ex combattants (DDR) connait des avancées, sans préjudice des détails techniques en cours de discussion entre le gouvernement et les Mouvements signataires de l’Accord sur les quotas des ex combattants à intégrer et à insérer dans les corps de l’État et dans la vie socioéconomique.

L’équipement et l’amélioration des conditions de vie et de travail des FAMa

Les autorités de la transition ont fait de l’équipement des FAMa leur priorité. La preuve, elles ont acheté à 36 milliards de FCFA 4 hélicoptères russes de type mi-171. « Ces appareils ainsi que la formation du personnel naviguant a été entièrement pris en charge par le budget d’État à plus de 36 milliards de FCFA », avait déclaré le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara, lors de la remise des clés par le président de la transition à l’armée de l’air. Ce sont d’ailleurs ces hélicoptères qui ont libéré des chinois otages.

En début décembre 2021, le président de la transition a remis au ministre de la Défense et des Anciens Combattants des équipements composés de composé de véhicules tactiques de combat, d’engins blindés, de camions logistiques, d’ambulances et d’armes individuelles et collectives. Lors de cette cérémonie de remise, le colonel Sadio Camara a déclaré : « la sécurité des populations et celle de leurs biens constituent le premier axe stratégique et la première priorité de toutes les autorités de la transition ».

Même sous le président Bah N’daw, le colonel Assimi Goïta, en tant que vice-président chargé de la défense et de la Sécurité, avait des remises d’équipements à l’armée malienne. Bref, les efforts des autorités actuelles en matière d’équipements et de formation sont aussi des facteurs clés de la monté en puissance de l’armée malienne.

En ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires, les autorités de la transition ont beaucoup fait. Selon un sous-officier de l’armée malienne contacté par nos soins, les autorités en place encouragent les militaires maliens dans leur combat contre les terroristes. « Les réalisations du colonel Assimi Goïta et de son équipe en faveur de l’armée et des militaires du Mali sont nombreuses. Je peux vous citer quelques-unes de ces réalisations qui sont, entre autres : la grille unifiée ; la prise en charge des pupilles de la nation ; AA est mise en opérations ; les forces terrestres sont escortées par les forces aériennes, la création des régions militaires aériennes ; l’armée est en train de passer en offensive. L’achat des équipements plus robustes qu’avant », nous a confié notre interlocuteur, en service à Sikasso. Ce n’est pas tout. Le quota des formations classiques (CIA, certificat interarmes ; BA1et2 ; brevet d’armes, et CAT1et 2 ; certificat d’aptitude technique) est plus élevé sous la transition, selon lui.

Boureima Guindo

Source: LE PAYS

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