Dimanche 7 octobre 2018, le 1er tour de l’élection du président de la République brésilienne a eu lieu dans les différentes circonscriptions électorales. Selon les informations provenant du site « Le Monde », le candidat de l’extrême droite est largement arrivé en tête avec 46% de suffrages exprimés contre 29,3% pour le candidat du Parti des Travailleurs (PT), Fernando Haddad.
Se fiant aux informations divulguées par le site « Le Monde », le candidat de l’extrême droite sort largement vainqueur du 1er tour de l’élection du président de la République de cette année avec 46% des voix. Ce candidat, non moins ancien capitaine d’infanterie âgé de 63 ans est plus que connu pour son agressivité et ses dérapages. Pendant la campagne présidentielle, d’importantes ascensions fulgurantes ont été enregistrées en sa faveur, ce qui a fait de lui le candidat susceptible de mener le changement contre le système existant en cette élection en cours au Brésil dont le 2ème tour est prévu le 28 de ce mois. Chose qui sous-entend que le coup de couteau que lui a porté un déséquilibré lors de son meeting de campagne, en date du 6 septembre, a certainement fini par lui bâtir un mythe.
Pour ce qui est le cas du candidat du Parti des Travailleurs (PT) arrivé en 2ème place avec 29,3% des suffrages des urnes, Fernando Haddad, aussi fortifié par l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva en septembre dernier, ce dernier, âgé de 55 ans, ancien maire de Sao Paulo et ministre de l’Education de Lula de 2005 à 2012, continuera davantage à revivifier ses rapports avec les populations d’ici le 28 octobre prochain pour davantage ratisser large.
À noter que les partisans de Jair Bolsonaro ont, sans plus tarder, célébré avec vivacité le triomphe de leur candidat pendant la nuit dans une bonne partie de Rio de Janeiro et devant l’entrée de la résidence du quartier chic de Barra de Tijuca dudit candidat. Il convient aussi de savoir que le candidat porté largement en tête de cette élection brésilienne a remis en cause, via un poste sur Facebook, la transparence et la crédibilité des opérations électorales : « Vous pouvez être sûrs que si ces problèmes ne s’étaient pas produits, on connaitrait déjà le nom du président de la République ce soir » arguait-il. En réponse, le tribunal supérieur chargé du processus électoral a riposté via la présidente Rosa Weber : « Nous avons organisé des élections propres, sereines, et transparentes ».
Notons que de fausses rumeurs circulant dans des lieux différents, donnaient déjà la victoire au candidat Jair, dès le 1er tour, avec un suffrage de 56%. Le 3ème de cette histoire présidentielle a été le candidat du centre gauche pour le Parti Démocratique Travailliste, Ciro Gomes, avec un résultat de 12,5% des voix qui a déjà annoncé son soutien au candidat du PT, Fernando Haddad, compte tenu de sa vision politique axée sur la défense démocratique contre tout fascisme.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays