Le président Alassane Ouattara a présidé le lundi 4décembre 2017 à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan, la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la conférence internationale sur le SIDA et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA 2017).
Près de 10 000 participants venus de 150 pays participent à cette rencontre de 5 jours sur le SIDA et les infections sexuellement transmissibles en Afrique. Placée sous le thème « l’Afrique : une approche différente vers la fin du SIDA », la conférence internationale vise à mieux appréhender les politiques de riposte africaine et le programme des Nations-Unies pour la lutte contre le VIH/Sida pour « Zéro nouvelle infection, zéro cas de SIDA, Zéro décès » en 2030.
Intervenant à l’ouverture, le président de la République de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a souhaité son ‘Akwaba’ à ses hôtes avant d’appeler à davantage d’efforts pour l’éradication du VIH/SIDA.
Pour son SEM Alassane Ouattara, face à la pandémie du VIH/SIDA, il est nécessaire que les décideurs, les scientifiques associent leurs intelligences et actions pour apporter des mesures adéquates à l’éradication du VIH/SIDA dont les impacts se mesurent sur le plan social et économique.
« L’Afrique doit être actrice et pas seulement consommatrice des progrès techniques et technologiques des autres continents » a-t-il déclaré. Un appel soutenu par le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, Secrétaire général adjoint des Nations Unies qui plaide à ce que le continent produise ses médicaments.
Rappelons que depuis l’avènement du VIH, l’ONUSIDA annonce plus de 76 millions de personnes infectées et environ 35 millions de décès dans le monde. Et malgré les progrès enregistrés dans la lutte contre le VIH/SIDA, l’ Afrique est loin d’avoir gagné son pari d’éradiquer la pandémie.
Aussi pour son SEM Alassane Ouattara, ICASA 2017 est l’opportunité pour les scientifiques, le corps médical et chercheurs de réfléchir: comment réussir à identifier et diversifier les mécanismes innovants de mobilisation de ressources endogènes et exogènes ?; comment orienter la recherche scientifique pour un meilleur accompagnement des actions de lutte contre la maladie ? ; comment mobiliser le secteur privé afin qu’il puisse activement contribuer dans la prévention et le traitement du VIH ?
Des réflexions qui s’en nul doute vont contribuer à prévenir de nouvelles infections notamment chez les populations vulnérables que sont les jeunes et les adolescents.
Tout comme le président Alassane Ouattara, le directeur régional de l’ UNFPA, Monsieur Mabingue Ngom a sollicité à ce que la question de la santé des jeunes et des adolescents soit au cœur des échanges.
Car pour Monsieur Mabingue Ngom il existe un lien étroit entre la lutte contre le VIH/SIDA , l’autonomisation de la femme et la capture du dividende démographique, gage inéluctable pour une Afrique émergente.
Khadydiatou SANOGO