Le rendez-vous de Bamako va faire le point des expériences des pays et organismes participants, ainsi que celles du Mali, sur les problématiques de l’accélération de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, dans un contexte évident de changement climatique. Après l’Ouganda, le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Kenya, le Mali a eu l’honneur d’accueillir, cette semaine, les travaux du 19ème Congrès de l’Association Africaine de l’Eau, autour du thème général « Accélérer l’accès à l’Assainissement et à l’eau pour tous en Afrique face au défi du changement climatique ».
Ce rendez-vous tant attendu du Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau s’est ouvert le lundi dernier à l’hôtel Laïco de l’Amitié. La cérémonie d’ouverture, placée sous le haut patronage du Président de la République a été présidée par le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga. Il avait à ses côtés, les ministres en charge de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, de l’Environnement et de l’Assainissement, Mme Keita Aida M’Bo, le Directeur général de la SOMAGEP-SA, Boubacar Kane, président du Congrès, le président de l’Association africaine de l’eau, Abderrahim El Hafidi, le président honoraire du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon et le maire de la Commune II. En outre, plusieurs membres du gouvernement, des dirigeants de sociétés, des bailleurs de fonds, des universitaires, responsables d’organismes internationaux de coopération, organisations non gouvernementales ont honoré de leur présence la cérémonie.
Le Congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE) qui se tient tous les deux ans est un forum scientifique et technique destiné à faire l’état des lieux du développement du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. Environ 2 000 participants, venus de toutes les contrées du monde, participent à cet événement majeur qui se tient pour la première fois au Mali et ce, jusqu’au vendredi 16 février prochain. L’évènement est marqué par des rencontres de haut niveau, pour faire le point des expériences des pays et organismes participants, ainsi que celles du Mali, sur la problématique de l’accélération de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, dans un contexte évident de changement climatique.
Dans un contexte de changement climatique préoccupant, ce rendez-vous de Bamako qui mobilise également, pour la cause de l’eau, les élus communaux, les femmes et les jeunes, est sans doute le déclic d’un sursaut panafricain pour l’accélération de l’accès des populations africaines en eau potable et en services d’assainissement. Pour sa part, le comité malien, composé de la SOMAGEP-SA et de la SOMAPEP-SA, a su relever le pari d’une organisation irréprochable. De quoi faire la fierté du ministre de tutelle, Malick Alhousseni Maïga qui n’a pas tari d’éloges pour la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP SA), la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP SA), l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGESEM), toutes membres à l’Association africaine de l’Eau, pour leur vitalité professionnelle et leur présence active, parmi leurs homologues du continent et d’ailleurs. Avant de souligner que cette rencontre internationale conforte le retour du Mali sur la scène internationale et confère à notre capitale, Bamako, son statut de carrefour intellectuel et scientifique.
A ses hôtes, le ministre de l’Energie et de l’Eau n’a pas manqué de souligner que le Mali a fait de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, l’une des priorités de ses actions de lutte contre la pauvreté. Et de renchérir que le programme présidentiel d’urgences sociales d’accès à l’eau potable, pour la période 2017-2020 intègre tous les milieux, rural, urbain et semi-urbain, avec un plan d’action en matière de gestion intégrée des ressources en eau et que toutes les collectivités territoriales ont un schéma directeur des ressources en eau qui intègrent les services Hygiène et Assainissement.
Daniel KOURIBA
22 Septembre