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18e édition de l’EID : 177 interpellations enregistrées, 76 rejetées

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La 18e édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) s’est tenue ce mardi au Centre international de conférence de Bamako (CICB), sous la présence du Premier ministre Oumar Tatam Ly. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du Médiateur de la République Baba Hakib Haidara, des membres du gouvernement, des Médiateurs de la République du Sénégal et du Benin et des acteurs des droits de l’homme et de la démocratie.

Institué il y a bientôt deux décennies, l’EID est considéré comme une contribution de qualité à la consolidation de la démocratie, à la promotion des droits humains. Il constitue surtout un recours pour les usagers des services publics et un conseil pour l’administration. Il est considéré comme l’activité phare de la célébration de la déclaration universelle des droits de l’homme au Mali.

Cette année, 177 interpellations ont été enregistrées par le Médiateur de la République contre 110 l’année dernière. Sur les 177 interpellations, 76 ont été rejetées par la commission de dépouillement, 36 ont été retenues pour être lues publiquement et 65 interpellations sont renvoyées aux ministres concernés pour des suites à donner.

Les interpellations de cette édition concernent essentiellement 4 domaines. Comme dans les précédentes éditions, le foncier occupe le peloton de tête. S’y ajoutent les problèmes concernant l’exécution des décisions de justice, la régularisation des situations administratives et la régularisation des situations des travailleurs contractuels. Le ministre de l’Administration territoriale et celui en charge des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières sont les plus interpellés dans cette édition de l’EID.

Le Médiateur de la République a profité de l’ouverture de cette 18e édition  de l’EID pour inviter la société civile malienne et les défenseurs des droits humains  à développer leurs relations avec son institution afin de mieux participer à l’ancrage de la démocratie au Mali.

Puisque l’EID est un espace dédié aux droits humains et à la démocratie, un vibrant hommage a été rendu à un acteur exceptionnel de la liberté et de la démocratie. Il s’agit de Nelson Mandela dit « Mandiba », ancien président de l’Afrique du Sud, décédé le 5 décembre dernier.

«Tous les combats de Mandiba étaient au service des droits de l’homme et de la démocratie. Nelson Mandela est un africain à la dimension exceptionnelle», a affirmé le Médiateur de la République Baba Hakib Haidara.

Rappelons que le jury d’honneur de la 18e édition de l’EID est composé de 7 personnalités, réputées dans la défense des droits humains. Il s’agit de Joseph Gnolonfoun,  Médiateur de la République du Bénin,  Me Diourté Fatoumata Dembélé  de l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH),  Bernard Sangaré de l’Eglise catholique, Catrine Choquet de la FIDH,  Sidi Konaté du Haut conseil islamique du Mali, Me Moussa Maiga et Hamidou Traoré, de l’Ordre des avocats du Mali, du président d’honneur des Maliens de France.

Ce jury d’honneur est présidé par Joseph Gnolonfoun du Bénin.  Pour celui-ci, la plupart des processus démocratiques en Afrique doivent s’inspirer de l’exemple malien.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les contributions des organisations de la société civile et de défense des droits humains. Comme d’habitude, cette édition se tient en même temps que la semaine nationale du détenu, organisée par le ministère de la Justice. Au cours de cette semaine, les détenus exposeront au CICB des produits fabriqués dans les geôles.

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