Le vendredi 12 octobre 2018 a eu lieu à Erevan, la capitale de l’Arménie, la désignation d’un nouveau chef à la Direction de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). C’était à l’occasion du 17e sommet de la Francophonie. À l’issue de cette rencontre, la Rwandaise, Louise Mushikiwabo, se voit portée au poste de secrétaire générale de l’OIF.
Du mercredi 10 au vendredi 12 octobre 2018, plusieurs chefs d’État et de gouvernement se sont réunis à Erevan à l’occasion du 17e sommet de la Francophonie, à l’issue duquel une nouvelle secrétaire générale a été désignée. Il n’y a plus de doute, Louise Mushikiwabo succède à Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette désignation a été faite par les chefs d’État et de gouvernement venus à cette occasion en Arménie. Réunies en huis clos, ces grandes personnalités portent leur confiance en la personne de Madame Mushikiwabo. Notons que ce choix n’a pas été surprenant vu l’ampleur qu’ont pris les événements à la dernière minute.
Rappelons que c’est juste le mardi dernier que le Canada et le Québec ont décidé de soutenir la candidature de la Rwandaise en se démarquant ainsi de Michaëlle Jean. Ces deux pays ont, par ce geste, grossi le rang des favorables à la Rwandaise, notamment la France, l’union africaine, la Belgique, etc… Il convient également de faire remarquer que cette désignation, comme tout choix, a été assez critiquée par maints citoyens africains dénonçant le fait que le Rwanda ait fait de l’anglais sa langue d’enseignement.
D’autres encore trouvent seulement que la nouvelle secrétaire générale de l’OIF est un choix imposé par Emmanuel Macron. Tout compte fait, Madame Mushikiwabo a 4 ans devant elle pour réaliser son vaste projet de rénovation de la Francophonie.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays