Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, a présidé, ce samedi 16 novembre 2024, au Musée national, la cérémonie d’ouverture de la 14ᵉ édition des Rencontres de Bamako organisée dans le cadre de la Biennale africaine de la photographie. Cet événement prestigieux marque les 30 ans d’existence de cette fête panafricaine de la photographie placée cette année sous le thème “Kuma” ou “la parole”.
Aux côtés du Chef du gouvernement, l’on notait la présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement.
Lancée au Mali en 1994, la Biennale africaine de la photographie s’est imposée au fil des éditions comme un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel continental, témoignant de l’effervescence et de la vitalité de la photographie africaine contemporaine.
Le Premier ministre a rendu un hommage appuyé au Royaume du Maroc , invité d’honneur dont il a rappelé les relations fraternelles, politiques, socio-économiques et culturelles séculaires avec le Mali. Il a aussi chaleureusement salué les délégations invitées, notamment celle conduite par le représentant du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc, pays invité d’honneur, ainsi que le ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports de la République sœur du Niger, et le directeur de cabinet représentant le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso.
Le Chef du gouvernement a également adressé ses chaleureuses félicitations et ses encouragements à Françoise Huguier qui a initié en 1994, en rapport avec le président Alpha Oumar Konaré, la Biennale africaine de la photographie, ainsi qu’aux organisateurs, en particulier au commissaire de l’événement, Lassana Igo Diarra. Il a souligné avec force : «Dans un pays fragilisé par les violences de son passé récent, la tenue d’un événement artistique de cette ampleur est un acte de résistance et un refus clair de l’obscurantisme».
Le Premier ministre a également rendu un hommage appuyé aux pionniers de la photographie malienne, parmi lesquels Malick Sidibé, Seydou Keïta, Abdrahamane Sakaly et Kyassou. Il a évoqué la richesse de l’interaction entre l’art visuel et la parole : «Si ce dialogue peut sembler paradoxal, c’est précisément dans ce paradoxe que réside tout l’intérêt de cette édition. Les artistes sont invités à explorer de nouvelles formes, à expérimenter des dialogues entre le verbe et l’image, à faire exister plastiquement les moments de prise de parole, d’éloquence, de colère, mais aussi d’espoir, de recueillement, de silence et de bruit».
À rappeler que la 14ᵉ édition de la Biennale africaine de la photographie se poursuivra jusqu’au 16 janvier 2025, avec une programmation riche et diversifiée.
CCRP
