Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a procédé dans la soirée du mardi 19 février à l’ouverture officielle de la 11ème édition de la rentrée littéraire du Mali au Musée national. C’était en présence du Premier Ministre Soumeylou Boubeyé Maïga, des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement et des diplomates accrédités au Mali.
Cette année l’évènement s’est déroulé du 19 au 23 février, et était placé sous le thème ‘’ Un monde de la Rencontre’’.
Pendant cinq jours les villes de Bamako, de Tombouctou, de Sikasso et de Djenné ont vibré au rythme des lettres avec les professionnels du livre, venus d’un peu partout dans le monde.
Etaient au menu de cette rencontre annuelle, des activités comme : cafés littéraires, lectures, dédicaces, tables rondes, débats, ateliers, hommages, spectacles et prix littéraires 2019.
Lors de son intervention à la cérémonie de lancement, Mme le ministre de la Culture n’a pas caché sa joie de présider ce rendez-vous des professionnels de la plume. Elle est revenue sur la désignation du président de la République par ses pairs lors du 32ème sommet des Chefs d’Etat de l’UA ‘’Champion de la culture africaine’’ en reconnaissance de son attachement et de son soutien politique aux initiatives culturelles sur le continent.
La ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo a par la suite, égrené le long chapelet des actions des autorités maliennes au profit de la culture, des arts et du patrimoine du continent. Selon elle, cela a toujours visé à faire de la culture un levier de développement. Parmi ces actions elle citera : la loi sur la propriété intellectuelle, l’institutionnalisation d’un fonds de soutien à la création cinématographique et l’institutionnalisation du prix Ahmed Baba. Elle a de passage rendu hommage à la Commissaire des Etats Généraux du Livre du monde de sa noble mission qui est de démocratiser le livre, de l’introduire davantage dans nos habitudes de consommation, et d’en faire une nourriture spirituelle accessible.
« Cette 11ème édition de la Rentrée Littéraire consacre la maturité d’un évènement culturel qui, d’année en année, se densifie, se diversifie, s’intensifie, et s’élargit notamment aux villes historiques de Tombouctou, de Sikasso et de Djenné » a-t-elle dit pour parler de l’innovation apportée. Par rapport du thème de cette édition elle dira que : « là où il y a des rencontres, il y a du lien. Et là où il y a du lien, la guerre ne saurait durer. Là où il y a du lien, la faim ne saurait perdurer. Là où il y a le lien, la peur disparait ». Et de remercier les écrivains, les critiques littéraires, les journalistes culturels, éditeurs, bibliothécaires d’avoir partagé les défis auxquels nos pays font face.
Le président IBK, s’est dit être en plein bonheur à Bamako de voir, une rentrée littéraire qui est rêve. Mais à même temps regrette qu’il n’ait pas une politique de livre qui donne le goût de la lecture. Pour le Chef de l’Etat, il faut que les jeunes apprennent à lire couramment : « l’expression ordonne est la belle des choses » a-t-il dit. IBK sans murmure, a affirmé qu’il est digne de porter aujourd’hui toute la culture, des arts et du patrimoine africains. Car pour lui, il s’agit de signifier l’Afrique dans le monde, sa présence, l’éclat de son génie, sa spécificité et ses arts à un temps où il y a question de retour des objets d’art du continent.
Pour terminer le président de la République a pris l’engagement pour une meilleure politique de livre dans notre pays, afin de permettre l’accès aux livres et d’incitation à la lecture.
Par Jean Joseph Konaté
Source: Le sursaut