Le vendredi 10 mai 2024, se sont tenus à l’hôtel de l’amitié de Bamako, les travaux de la 100ième session du Conseil d’administration de la Compagnie Malienne du développement de textile, CMDT sous la présidence du PDG Dr Nango Dembélé, en présence des administrateurs généraux, du partenaire géo coton, du Directeur général adjoint, des chefs des services centraux.
Dans son discours d’ouverture le PDG de la CMDT a souhaité la cordiale bienvenue aux administrateurs en général et à son invité de marque le sénégalais Djack, avant de placer cette session dans son contexte, celui d’une crise. Il a enfin exhorté les administrateurs à plus d’engagement afin que les objectifs qu’ils se se-
raient fixés puissent être atteints au grand bonheur du peuple malien. A la fin des travaux le PDG s(‘est confié à la presse avec un grand optimiste quant à l’avenir de la filière. Pour Dr Nango Dembélé l’objectif de production de la campagne précédente qui était de 780 000 tonnes sera reconduit, pour preuve, a-t-il martelé l’approvisionnement des producteurs en intrants a commencé à un rythme très acceptable.
Il dit nourrir un grand espoir de pouvoir mettre à la disposition des producteurs la quantité nécessaire pour une bonne production cette année. Il y aura aussi tous les produits de traitement sibles à la culture du coton. Donc la campagne 2024/ 2025 se passera sous des bons auspices avec l’implication de tous les acteurs du monde de coton. Parlant du bilan de l’année 2023,le PDG se dit très satisfait des résultats qui font un bénéfice net de 3,6 milliards de Franc CFA. Ces résultats étaient fort peu probables à cause de l’attaque dont le coton a été victime cette année et qui a fait chuter la production de plus de 50%.
Ce phénomène était pas seulement monnaie courante au Mali, mais dans toute la sous-région ouest africaine. Malgré cette attaque les résultats sont plus que satisfaisant avec un bénéfice de 3,6 milliards de franc CFA. Parlant du budget 2024 il y aura une légère baisse, à cause de la chute du cours de coton sur le marché mondial, mais malgré ce contexte, des investissements sont prévus comme entre autre
la réalisation de l’usine de Kokofata dans la région de Kita qui s’élèverait à plus de 15 milliards de franc CFA. Donc il y aura une réduction de 8 milliards ce qui n’impacterait négativement sur la production et surtout sur le paiement des producteurs.
Youssouf Sissoko
L’Alternance