Du 14 au 16 mai 2018, des jeunes de la planète entière ont répondu à l’appel de l’UNESCO, à Paris, dans le cadre du programme d’éducation au développement durable (EDD). Ils étaient invités pendant trois jours à partager leurs expériences d’engagements et leurs propositions de solutions pour le climat.
Les séances de travail se sont partagées entre tables-rondes, exposés, présentations de projets et workshops autour des propositions les plus pertinentes. Il s’agissait d’énumérer les problématiques, de répertorier des solutions responsables face au changement climatique via l’éducation et de réfléchir au concept de justice climatique, entre autres sujets.
Cette conférence s’inscrivait en amont de nombreuses séances de travail entre acteurs des différentes régions du monde. Elle a regroupé des jeunes des quatre coins de la planète pour penser avec des spécialistes la meilleure éducation possible en matière de développement durable. Car l’éducation comme actrice incontournable de la transition énergétique et du développement durable est l’objectif de la Conférence des Nations Unies depuis 1992. En marge de la Décennie dédiée au programme (2005 – 2014), l’UNESCO avait lancé son Programme mondial sur l’éducation pour le développement durable à Aichi, au Japon, en 2014. Le choix était, dans la phase initiale des cinq ans qui suivaient la Décennie, de fonder le plaidoyer et la sensibilisation pour la planète sur la mobilisation de la jeunesse mondiale pour accélérer la définition et la mise en œuvre de solutions durables au niveau local.
Les différents participants des différentes régions du monde ont donc présentés pendant les trois jours de la rencontre au siège de l’UNESCO à Paris, leurs leviers d’actions. Lors de cette session de mai 2018, qui devait au préalable se tenir au Costa Rica, le Mali comptait une seule participante, Dia Sacko, qui a défendu le mercredi 16 mai la cause de l’urgence climatique au Sud du Sahara, à travers l’assèchement prématurité du fleuve Niger. Organisés dans un collectif pour la sauvegarde du fleuve, long de 4 184 km, autour du hastag #SaveFleuveNiger, des jeunes africains ont mené une première action d’alerte sous la forme d’une pétition qui avait déjà recueilli 4 200 signatures deux semaines après son lancement.
Youth save the planet se veut un large regroupement de networking, un vaste réseau de jeunes du monde entier engagés pour le climat et qui veulent porter de concert les préoccupations communes d’une planète en réchauffement graduel.
Journal du mali