Selon des sources locales concordantes, c’est l’EI qui a lancé l’assaut contre des positions ennemies du GSIM.
Le bilan de cet affrontement a fait au moins une trentaine de morts, et plusieurs blessés des deux côtés, rapportent les sources qui précisent toutefois que c’est le GSIM qui a perdu plus de combattants à l’issue de l’attaque. « Ils ont été mis en déroute et leurs matériels de guerre et des motos ont été saisis par l’EI », note notre source. Début juillet 2023, l’EI avait déjà effectué des descentes musclées dans la localité de Hombori, toujours dans la région de Douentza pour traquer des combattants cibles affiliés au GSIM. Si les affrontements entre ces groupes sont très intenses au Nord du pays, ils le sont également dans le Centre du pays depuis quelques mois.
Les deux groupes rivaux se livrent des batailles féroces pour le contrôle des localités, situées dans la zone des trois (03) frontières. Au cœur de ces combats, ce sont les civils qui payent souvent un
lourd tribut. Pour le cas présent, plusieurs civils ont été obligés de fuir les localités, de crainte d’être pris pour cible, en représailles, pendant ou après les combats entre l’EI et le GSIM.
Aux dernières nouvelles, les informations précisent que des renforts terroristes venus du Burkina voisin se sont joints au GSIM pour tenter de reprendre le contrôle des zones perdues. C’est dire que dans les prochains jours, il faudrait s’attendre que ces deux groupes terroristes s’affrontent pour une énième fois,
toujours dans la zone de trois frontières.
Oumar ONGOIBA