Ne dit-on pas qu’on n’échappe pas à son destin ? Du chemin de l’école, Guimbè se retrouve aujourd’hui handicapé après un terrible accident de la circulation. D’un avenir radieux dont il espérait, il se retrouve aujourd’hui à faire le gardiennage. Seules les bonnes volontés peuvent l’aider à retrouver toute la motricité de sa jambe.
En effet, Guimbè Kélépily, la trentaine sonnée a été victime d’un accident de la circulation au Quartier- Mali, il y a de cela quatre ans. C’est une charrette qui l’a percuté alors qu’il revenait de l’école. Le diagnostic révèle quatre factures chez le jeune Guimbè, dont trois au niveau de la cuisse et une autre avec ouverture à son genou gauche. En raison de la précarité du charretier, les parents du jeune dogon l’ont alors fait admettre aux urgences du centre universitaire hospitalier Gabriel Touré. Les médecins ont procédé à la mise en place du plâtre. Malgré cela, la douleur ne diminuait pas et Guimbè s’est alors tourné du côté de la médecine traditionnelle. Après quinze jours à Daoudabougou sans résultat, il décide de rentrer au pays dogon, notamment le village de Kamou, non loin de Bandiagara, dont il est originaire. Bien qu’il ait été soigné, ses nerfs ont été atteints, difficile pour lui de faire des mouvements.
Avec la maladie, il a passé plusieurs années à la maison et aujourd’hui, le handicap fait qu’il ne peut plus exercer les métiers qui nécessitent l’usage de la force. Toute chose qui l’amène à se contenter du gardiennage à domicile.
C’est pourquoi, il souhaite se faire soigner pour pouvoir vaguer normalement à ses activités. Mais pour cela, une intervention chirurgicale s’impose. Guimbè ne sait plus à quel saint se vouer car, il n’a pas les moyens nécessaires pour faire face à ses dépenses. Il dit fonder son espoir sur des bonnes volontés afin qu’il puisse recouvrer la santé.
Chers lecteurs, aidez ce jeune désemparé, Dieu vous le rendra. Pour tout contact, Guimbè Kélépily est au 69 23 72 21.
F. Mah Thiam KONE