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Un scénario climatique prévoit une sécheresse à l’horizon 2025

Les ressources naturelles du Mali sont confrontées au problème de changement climatique. Cette situation entraîne l’augmentation globale de la température et la mauvaise répartition de la pluviométrie. Une équipe de chercheurs maliens ont mené une étude sur les conséquences futures du changement climatique au Mali. Les résultats sont alarmants.

Intitulée «Etude des perspectives de changement climatique au Mali», les résultats des travaux ont été publiés en 2004. Pourtant, ils sont toujours d’actualité. Car, les révélations du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié, le 08 août 2019, sont aussi très alarmantes. Il ressort que la planète se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Il y a quinze ans, pourtant, des chercheurs de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI), du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et de la Direction Nationale de la Météorologie (DNM) alertaient sur des vagues de sécheresses qui menacent le Mali.

Pour émettre leur scénario climatique, les chercheurs ont utilisé des données de la Direction Nationale de la Météorologie du Mali. Ces données portent sur les séries disponibles depuis l’origine des stations jusqu’en 2000. Elles sont relatives: à la température minimale, à la température maximale et à la température moyenne. Ainsi, dans les localités de Bougouni, de Sikasso, de Koutiala, de Dioïla et de Yanfolila, les chercheurs prévoient une diminution nette de la pluviométrie. Aussi, la situation de sécheresse serait constatée sur la première moitié de l’hivernage (mai, juin et juillet) à partir de 2025. Pis, alarment les scientifiques maliens, la même situation pourrait s’installer dès l’horizon 2020, si la réaction du climat aux perturbations devenait plus rapide.

«Les résultats de la simulation montrent, dans toutes les localités, une diminution de la pluviométrie qui se traduirait par un déplacement des isohyètes vers le sud», rapporte l’équipe de chercheurs menée par Famouké Traoré de l’ENI. Le cas de la localité de Sikasso, indiquent les chercheurs, est une illustration de cette situation. «Par contre, partout les températures seraient à la hausse de 0,62°C à 1,55°C par rapport à la normale 19961-90», conclut-ils.

Mariama Diallo

Sourcejstm.org

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