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Traité de coopération militaire entre le Mali et la France : Trois membres du CNT exigent sa relecture avant les élections

Ils sont trois responsables Collectif pour la relecture du Traité de coopération militaire entre le Mali et la France, tous membres du Conseil national de la transition (CNT), à savoir : Fousseyni Ouattara, Aboubacar Sidiki Fomba, et Mohamed Ag Ousmane Haidara. à animer, ce week-end, une conférence-débat à Kalaban-coro et Niamakoro, qui avait pour objectif d’informer et sensibiliser les Maliens sur les dangers dudit Traité. Par conséquent, ils exigent la relecture dudit Traité avant les élections de 2022.   

 

Pour le président du Collectif, depuis la signature de ce Traité jusqu’à nos jours, le Mali est malade et risque de ne plus fonctionner, si les Maliens ne se mobilisent pas pour faire un bloc commun contre cet accord.

« Depuis la signature du Traité, notre pays a connu des guerres d’ethnies, le cousinage n’existe plus au Mali et au Sahel. Son contenu n’a jamais été expliqué aux Maliens. Donc, nous nous interrogeons comment les terroristes arrivent à massacrer tout un village, alors que les forces étrangères sont sur notre sol », s’interroge le président du Collectif pour la relecture du Traité de coopération militaire entre le Mali et la France, Fousseyni Ouattara.

Quant à Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Collectif, il a déclaré : « Nous voulons désormais que nos militaires sécurisent nos territoires. Ce Traité divise le pays, il faut donc donner l’indépendance à notre armée. Nous ne sommes pas contre la France, nous sommes pro maliens. Seulement, certains Maliens ne souhaitent que le malheur des populations. Mais qu’ils sachent que nous n’allons jamais discuter avec les terroristes tant que la France est sur notre sol. Cet accord de traité représente un danger pour le peuple Malien. Le Mali n’a jamais eu un dirigent courageux pour faire face aux maux de la Nation. L’heure est de mettre le Mali sur les rails. La question n’est pas un délai pour la transition. Il faut reconstruire le pays d’abord avant de passer aux choses. Dans cet accord, on n’a volé notre intelligence, notre souveraineté. On ne peut pas aller aux élections dans cette situation. Donc, il est important que le peuple malien se mobilise pour la relecture de ce traité. Travaillons pour le Mali, sortons de ces instruments qui nous détruise ».

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