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Trafic ferroviaire : Le nouveau plan de relance en marche

Le vendredi 24 octobre dernier, la salle Modibo Keïta de l’Assemblée nationale a servi de cadre à la tenue d’une séance plénière. A l’ordre du jour : les questions orales du député Boubacar D. Sissoko, adressées au ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Ibrahima Abdoul Ly.
Le courant était électrique ce vendredi à la représentation nationale. Et pour cause, les débats étaient passionnants et houleux au sujet de la problématique de la reprise de l’activité ferroviaire au Mali.

Aux dires du ministre Ly qui répondait aux questions orales du député Boubacar D. Sissoko, le plan de relance de l’activité ferroviaire nationale de voyageurs et de marchandises s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du diagnostic des infrastructures ferroviaires et du matériel roulant.

Selon lui, ce plan est articulé autour des axes stratégiques ci-après : la remise à niveau de la voie entre Bamako et Diboli (586 km) ; la réhabilitation de 19 gares ferroviaires; la restauration des campements pour la surveillance et l’entretien de la voie ferrée ; la réhabilitation des dépôts et ateliers de maintenance; l’acquisition d’outillage pour l’entretien et la maintenance du matériel roulant ; la location avec option d’achat de quatre locomotives reconditionnées d’une puissance nominale requise de 2 400 CV ; la réparation et la remise en état de 31 voitures, fourgons bagages et générateurs. S’y ajoutent la réhabilitation et l’acquisition des engins mécaniques et outillages d’entretien de la voie ; la réhabilitation du système de télécommunication ; la formation du personnel dans la gestion du patrimoine et de la sécurité ferroviaire.

Pour lui, la mise en œuvre des activités préconisées permettra de désenclaver les localités riveraines du chemin de fer ; relancer l’activité économique des localités traversées par le chemin de fer et améliorer la mobilité des populations des zones desservies.

Selon le premier responsable du département en charge des Transports et de la Mobilité urbaine, le coût de la mise en œuvre des activités du Plan de relance est évalué à 9 milliards 874 millions 86 mille 674 francs CFA.

A l’en croire, le Mali a décidé de procéder à la mise en concession de la Régie du Chemin de Fer à l’effet de bénéficier d’investissements importants auprès des partenaires techniques et financiers dont l’intervention passait par cette condition.

Pour lui, l’objectif de la mise en concession de l’activité ferroviaire était d’améliorer la gestion commerciale, financière et technique du chemin de fer Dakar-Bamako

« Les retombées de la concession du chemin de fer sont négatives à tous les égards. Sur le plan social, l’Etat a payé, dès le 1er octobre 2003, un montant de 8 milliards de francs CFA aux personnels déflatés dans le cadre du plan social. Le passif de 20 milliards FCFA de l’ex-Rcfm reste à apurer à cette date », a détaillé le parton du département des Transports et de la Mobilité urbaine.

Cependant, les dispositions sont en cours pour réaliser cet objectif dans le délai fixé, sous réserve des aléas liés aux délais incompressibles pour la fourniture par les fabricants de certaines pièces de rechange indispensables pour la remise en état des voitures-passagers ainsi que l’équipement des ateliers et dépôts de maintenance.

Concernant l’acquisition de locomotives de ligne, une manifestation d’intérêt a été déjà lancée et les réactions ont commencé à tomber.

Solo Minta / Le Tjikan

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