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Théorie et gestion du risque, de l’imprévision et de l’imprécision : Le ministre de l’Intérieur Salif Traoré interpellé

Salif Traoré est le ministre qui a en charge la Sécurité intérieure du Mali. Les allégations de Mahmoud Dicko constituent un acte de casus belli, donc une déclaration de guerre. Le Religieux doit savoir que même en religion, les actes attentatoires contre la personne du Roi ou du président sont punissables et leurs auteurs considérés comme des personnes suicidaires.

 

Le Saint Coran instruit d’aider le pays ou le chef en difficulté et non semer la chienlit par des manœuvres rédhibitoires et rébarbatives qui torpillent.

Sur ce plan, le ministre Traoré est interpelé. Il n’a jamais failli à sa mission de défense de l’intégrité physique du Mali, à son devoir de bon militaire, de Malien sincère et sobre militant uniquement pour la cause nationale. Tous les actes qu’il a posés l’ont été dans un cadre strictement patriotique avec tact et responsabilité en tant que militaire chevronné et vigilant. Il reste certain que le Général Traoré n’utilisera pas la force lors d’un tel rassemblement, mais son intelligence pour éviter un affrontement direct si la manifestation est autorisée. Déjà, devant les élus de la Nation lors de son interpellation par les députés qui cherchaient à comprendre certains dysfonctionnements sur le terrain, il a répondu sans ambages qu’il faut « un réarmement moral des troupes et un sursaut national » de soutien. Salif sait que seule l’union des cœurs et des esprits nous permettrait de sortir de ce bourbier. Même l’opposant Soumaïla Cissé a régulièrement appellé à l’union sacrée autour de nos militaires.

La guerre a ses réalités. On ne peut pas dévoiler tous les secrets militaires et stratégies applicables sur le terrain au peuple. Les religieux les plus méritoires ont profité de la chaîne mère, l’ORTM et d’autres stations internationales comme AFRICABLE Télévision, un soutien indéfectible aux FAMA.

Décidément, rêver au pouvoir peut rendre sournois, peut être même fou.

Revenons à son appel à faire descendre l’enfer sur Bamako vendredi prochain, le ministre de la Sécurité intérieure est donc averti. Il ne sera pas le seul mais lui détiendra la pole position. Moussa Diawara de la Sécurité d’Etat devra coordonner avec Salif pour éviter des débordements et surtout qu’il n’y ait pas de mort d’homme. Au ministre Salif d’user de son intelligence tactique pour encadrer la manifestation et éviter des débordements et un embrasement de la situation.

En matière de prévention des risques ou de prévision d’actes administratifs unilatéraux ou actes de gouvernement, l’autorité compétente n’a pas le droit de dire : « Je ne savais pas ». C’est la théorie des prévisions et de l’imprécision qui prévaut. Au-delà, le Mali vit presque quotidiennement dans l’Etat d’Urgence même s’il n’est pas décrété tacitement par les autorités. Et aucun citoyen ne peut profiter de ce dilettantisme ambiant pour troubler l’ordre public.

Issiaka Sidibé

 Le Matinal

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