Apres avoir échoué à pousser Alain Giresse à démissionner de lui-même sans suite, le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra décide de passer par des menaces et demande au sélectionneur national des Aigles de ne plus renter dans le pays au motif qu’il ne peut plus assurer sa sécurité. Une véritable insulte à l’intelligence des maliens et du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita. Mais à y voir de près le président de la fédération malienne de football a bel et bien raison.
Juste après l’élimination du Mali au premier tour de la CAN le 24 janvier 2017 avec deux nuls et une défaite, le sélectionneur des Aigles s’est envolépour la France comme il le fait toujours comme d’habitude à chaque match des Aigles depuis son retour en 2015. La preuve des éliminatoires de la coupe d’Afrique 2017 en passant par celle de la coupe du monde et des matches internationaux amicaux, le technicien français part directement en France sans que ces employeurs ne pipent mot.
Ayant rapidement compris l’amertume des amateurs du ballon rond et sans attendre la réaction des maliens, Boubacar Baba Diarra s’est aussitôt précipité pour demander à Alain Giresse de démissionner de son propre gré au motif qu’il n’est plus en mesure d’assurer sa sécurité au motif que les supporters sont fâchés dont certains lui en veulent à mort. On allait lui croire s’il était le président de la république du Mali ou bien s’il était soit le directeur de la sécurité d’état ou le ministre de la sécurité.
Mais à y voir de près, Boubacar Baba Diarra a bel et bien raison d’insulter l’intelligence des maliens et surtout les autorités du pays plus particulièrement celle du président de la république, son excellence, Ibrahim Boubacar Keita. En effet si quelqu’un doit démissionner aujourd’hui c’est bel et bien Boubacar Baba Diarra pour avoir foutu le football malien dans la merde depuis son arrivée à la présidence de la fédération malienne de football en faisant revenir celui qui avait été renvoyé au Mali en 2012 malgré une 3e place décrochée lors de la CAN 2012 jouée au Gabon et en le faisant signer un contrat bidon.
Tout le monde serait d’accord avec le président de la fédération si on avait exigé d’Alain Giresse en plus de qualifier l’équipe à la phase finale, l’obligation d’amener les Aigles à la finale de la CAN 2017 pourquoi pas la remporter sachant que le Mali a été classé 3e (en 2012 et 2013) et 2e(en1972). Au moment où il a été demandé au sélectionneur des Aigles de qualifier le Mali à la phase finale de la CAN 2017 et à la coupe du monde 2018 en Russie, on ne peut pas demander donc au sélectionneur français de démissionner de lui-même au point de lui menacer de ne pas rentrer Mali au motif que sa sécurité physique est en danger.
« Le mieux est qu’Alain Giresse démissionne car je ne suis plus en mesure d’assurer sa sécurité car il risque d’être accueilli par une pluie de pierres et de gourdins dès l’aéroport » a déclaré Boubacar Baba Diarra dans les médias.Face au refus d’Alain Giresse de jeter l’éponge, le président de la fédération malienne de football n’a d’autre moyen que de se résigner ou bien supporter les charges supplémentaires liées en cas de résiliation unilatérale du contrat.Notons que Giresseperçoit un salaire mensuel de 16 millions de francs CFA, Deux billets d’avion par avion, 500 mille francs CFA comme frais de téléphone, une voiture et un logement. Selon nos informations le sélectionneur des Aigles couterait 25 millions de francs CFA au contribuable malien.