Ces derniers temps, la capitale malienne aussi bien que plusieurs localités du pays sont devenues le théâtre des assassinats. Le rang des victimes ne fait que s’allonger. Et le dernier cas qui remonte au jeudi 20 juin 2019 est celui d’un vieil homme à la soixantaine d’âge révolue dans son champ de culture à Sangarébou, en commune I du district de Bamako.
Ces derniers temps, les actes cruels se multiplient à tel point qu’on ne sait plus à quel saint se vouer. Et le hic qui titille, c’est que personne n’est épargné. Riches et pauvres, vieux et jeunes, tous sont frappés par le même bâton.
Le malheur a atterri en commune I du district de Bamako, au quartier de Sangarébougou, qui a été secoué par une triste nouvelle tombée dans la journée du jeudi 20 juin dernier. Il s’agit d’un acte cruel perpétré sur la personne d’un vieux par un homme, sans foi ni loi. Niakoro Bengali, puisque c’est de lui qu’il s’agit a été retrouvé mort dans un bain de sang dans la chambre de son champ.
Selon les sources, le vieux Bengali est un ancien travailleur de la Société Malienne de Piles (SOMAPIL). Amoureux des travaux champêtres, Niakoro Bengali s’était cherché un champ de culture pour subvenir à ses besoins quotidiens. Ainsi, le jeudi dernier, sa femme de retour d’une commission a trouvé ouverte la chambre de son mari. Elle commence par héler son mari qui ne répond pas. Soudain, elle voit un inconnu en train de quitter la chambre avant de prendre la tangente. Lorsqu’elle rentrait dans la chambre, elle voit son mari allongé par terre et égorgé en train de se vider de son sang, avant de rendre l’âme. La vie ne tient qu’à un fil. Mais la manière dont ce fil se rompt parfois jette le froid dans le dos. La famille du défunt est dans l’émoi et la désolation totale.
En attendant, la question qui se pose est de savoir qu’est-ce que le vieux Bengali a-t-il fait pour mériter un tel sort ?
Adama Coulibaly
Source: Le Nouveau Réveil