Le pays du sahel sont confrontés depuis un certains d’années à des attaques meurtrières sans précédent. Cette crise sécuritaire qui ravage la région depuis près de dix ans a fait de milliers de victimes dans la zone dite trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso). Cependant, depuis un certain temps la donne commence a changé de camp. La stabilité commence à venir petit à petit au Mali et au Burkina Faso, deux pays, dirigés par des militaires soutenus en grande partie par les populations.
La menace terroriste n’est pas totalement finie au Sahel. Mais depuis l’arrivée des militaires au pouvoir dans certains pays de la région, notamment le Mali et le Burkina Faso, les djihadistes semblent changer des stratégies voire même abandonner leurs positions respectives. Longtemps ravagés par l’expansion djihadiste, certains pays du Sahel retrouvent petit à petit l’accalmie. Les armées de ces pays dirigés par des militaires suite à des coups d’État soutenus par les populations annonce au jour le jour leurs montées en puissance. Il s’agit notamment du Mali dirigé le colonel Assimi Goita et du Burkina Faso dirigé par le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Dans la zone de trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso), les populations souffraient par l’intensification au jour le jour l’expansion djihadiste dans la région. Mais depuis quelques mois ces populations crient à la montée en puissance de leurs armées grâce à la forte implication des nouveaux gouvernants qui ont chassé les dirigeants démocratiquement élus du pouvoir et assurément soutenus par les peuples.
La région était devenue synonyme d’insécurité et d’instabilité courant les dix dernières années. La situation sécuritaire de cette n’a cessé de se dégrader au cours de ces dernières dans la région. En plus de la pauvreté et la fragilisation des régimes politiques la région du Sahel était aussi confronté par une croissance des groupes extrémistes tels que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Mais les armées commencent les ripostes et enregistrent au jour le jour des résultats favorables
Cette situation faisait au jour le jour des victimes civiles et militaires dans la zone dite trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso). Ces trois pays qui constituent ladite zone sont les plus affectés de la région. La multiplication des attaques attribuées par les groupes extrémistes, sont arrêtés grâce aux montées en puissance des forces armées et sécurité de ces pays concernés.
Notons que l’insécurité grandissante s’était dégradée suite à la chute du Guide libyen en 2011 ensuite la crise sécuritaire au Mali en 2012. Une crise malienne qui a occasionnée à la fois la rébellion touarègue ensuite l’occupation pendant 9 mois de 3/3 du pays par des groupes terroristes affiliés à AQMI. Ces différentes crises ont été le fil conducteur de cette insécurité grandissante dans les pays du Sahel.
Mise en place d’une Force conjointe antiterroriste
Pour remédier aux multiples problèmes de sécurité, cinq pays de la région ont créé en février 2014 la force conjointe du G5 Sahel. Ils sont entre autres : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette force conjointe tarde toujours à monter en puissance. Malgré l’appui de la force française Barkhane, les groupes terroristes continuent de gagner du terrain et l’insécurité gangrène les paisibles populations des pays du Sahel.
Malgré les efforts consentis par les États du Sahel pour lutter contre les groupes extrémistes à travers la mise en place de la Force conjointe du G5 Sahel, les forces du mal continuent toujours de rendre la vie de paisibles populations difficiles. Cette impuissance des États du Sahel est due d’abord au manque de matériel de la force conjointe mise en place pour lutter contre le terrorisme dans la région et ensuite l’absence d’une franche collaboration entre les forces de défense et de sécurité et les populations civiles. La relations civilo-militaire est plus que primordiale dans un processus de lutte contre le terrorisme, car si les forces de défense sont en conflits avec les populations qu’elles sont censées protéger, il serait difficile voire même impossible de gagner le pari dans la lutte contre l’extrémisme violent. Les populations civiles ont aussi un rôle prépondérant à jouer dans cette lutte.
Cette lutte commune nécessite non seulement une franche collaboration des armées avec les populations civiles mais aussi et surtout la mise en place par les États membres d’une véritable politique pour pouvoir lutter contre le terrorisme. Le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité de la région notamment la Force conjointe de G5 Sahel et la multiplication des efforts de l’institution antiterroriste régionale et son partenaire de lutte contre l’extrémisme violent, la force française Barkhane est plus nécessaire.
Par ailleurs, depuis quelques jours rien n’est va plus au sein de cette organisation régionale. En effet, le Mali l’un des acteurs du G5 Sahel a décidé de claquer à l’instance régionale.
La crise au Sahel n’est pas que sécuritaire, mais aussi humanitaire
L’insécurité grandissante n’a cessé de se détériorer au cours de ces dernières années au Sahel. Les attaques meurtrières, les enlèvements, les prises d’otage, les conflits communautaires dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) les plus affectés par la crise sécuritaire qui sévit dans la région ont occasionnés plusieurs millions des déplacés internes. Ces déplacements internes des populations du Sahel ont augmenté la croissance de besoins alimentaires dans la région. Une problématique qui vient s’ajouter à une crise sécuritaire sans précédent. Quand même, les actions menées par les autorités maliennes et burkinabè montrent à quel point ces pays investissent pour le retour définitif de la stabilité dans ces pays.
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS