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Retrait de Barkhane: la gifle du Mali

Ce n’est pas qu’au Mali ou en Afrique que des leaders et responsables politiques s’offusquent du comportement des dirigeants français dans notre pays. Sébastian NADOT, député ‘’Libertés et Territoires’’ De HAUTE GARONNE à la Tribune de l’Assemblée nationale sur l’intervention au Sahel, le mardi 22 février, n’a pas caché son indignation face à la politique de son pays au Mali. Pour lui, la France poussée à se retirer de notre pays est une gifle au cynisme, à l’arrogance. Cette gifle est également destinée au système médiatico-politique français.

 

La gifle du Mali, c’est la réponse au cynisme, à l’arrogance et l’exploitation rapace made in France. Les voilà, les valeurs de la France qu’on mesure au quotidien quand on vit au Sahel et dans toute la région. Il y a ceux qui viennent en France, la maltraitance d’État pour ces migrants, pas assez riche ou trop noir.

On dit qu’on combat chez eux le terrorisme, mais on les refuse un titre de séjour parce qu’ils vivent dans un pays sûr : incroyable !

La gifle du Mali, elle va à la pensée libérale, interventionniste, teigneuse et belliqueuse de la France. Celle qui n’aidera que le dictateur africain et son potentiel militaire.

La gifle du Mali, elle va à l’État français qui a privatisé sa politique étrangère pour l’intérêt de quelques capitaines d’industrie arrogants, quand le peuple français lui, n’en bénéficie plus.

La gifle du Mali est également destinée à notre système médiatico-politique : ministres et parlementaires godillots, plateau de France 24, RFI ou de la chaîne parlementaire célèbrent dans une connivence coupable leur mensonge pour nous expliquer que certain 3ème mandat sont bons, d’autres pas ; certains putschistes défendent la liberté au côté de la France, et d’autre pas ; la Com pour seule boussole.

Les réseaux sociaux ont balayé la propagande française cachée dernière ce marketing ridicule du pays de droit de l’homme et de la démocratie quand nous sommes en réalité le 3ème pays, le plus gros vendeur d’engins de la mort de la planète.

La gifle du Mali, c’est le réveil d’une conscience nationale, malheureusement cimentée par ce sentiment anti-français que vous avez continué de laisser prospérer.

Être continuateur de l’erreur, c’est commettre l’erreur en l’aggravant.

La gifle du Mali, c’est le signal donné à tous les autres à en faire de même : Tchad, Niger, Burkina, Mauritanie, Sénégal, Cameroun,  Côte d’Ivoire, Gabon, Congo viendront à leur tour; mais pourra-t-on leur donner tort ?

L’intervention de Sébastian NADOT, député ‘’ Libertés et Territoires’’ De HAUTE GARONNE

Source : Info-Matin

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