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Respect des droits humains sous la période transitoire : La Haute-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme s’inquiète pour le Mali

Devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU, la cheffe de la Haute-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, Michelet Bachelet a appelé, le mardi dernier, les autorités de Bamako à prendre en compte les droits humains.

La rencontre destinée à se prononcer sur la situation des droits de l’homme du continent africain a permis aux responsables onusiens d’exprimer leurs points de vue sur la problématique. Partant des informations reçues de la cheffe de cet organe onusien, le cas du Mali est inquiétant. Devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet a commencé son propos par dénoncer la vague des coups d’État sur le continent africain. Parmi le nombre de cas évoqués, elle se dit singulièrement soucieuse de celui pour le Mali. Les propos de la responsable mettent l’accent sur l’urgence de trouver une solution consensuelle pour la durée transitoire au Mali. « Détaillant la récente vague de putschs sur le continent africain, l’ancienne Présidente Chilienne s’est notamment inquiétée pour le Mali où il est essentiel d’assurer une transition rapide vers la démocratie et un retour complet à l’ordre constitutionnel », lit-on sur la page de Mikado FM. Même s’il y a eu de diminution légère du nombre des incidents notés au cours du dernier trimestre de 2021, les servies de la responsable font état de la poursuite des attaques contre les civils par des groupes extrémistes violents, des groupes armés communautaires et des milices du pays. Faisant allusion aux documents de l’Organisation des Nations-unies, les disparitions forcées ou les enlèvements ont atteint 775 cas en 2021. Par la même circonstance, Michelle Bachelet rapporte que son bureau mènera des enquêtes sur un certain nombre d’affirmations à Diabaly et ailleurs.

S’agissant des localités maliennes où des civils semblent être victimes des exactions, indique-t-on sur la page de nos confrères de Mikado. Sans langue de bois, la responsable a rejeté le corollaire des sanctions sur les citoyens maliens. Cet effet est dû à des mesures émanant de la CEDEAO et de l’UEMOA contre les autorités de Bamako. Lesquelles mesures ou sanctions sont, suivant plusieurs dénonciations, en déphasage avec les textes des deux institutions sous régionales. Aussi, Michelle Bachelet déplore la persistance des tensions diplomatiques entre Bamako, capitale du Mali et certains de ses partenaires régionaux et internationaux. Pour une issue à ces problèmes, la haute commissaire aux droits de l’homme de l’ONU convie les autorités du Mali à travailler avec ses partenaires. Cela, de manière constructive en vue de faire avancer les droits des citoyens lambda du pays.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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