Au terme de cinq ans de fiançailles, Moussa Sissoko, un soldat radié, reconverti manœuvre à la voirie municipale, a finalement transformé l’essai en épousant courant 2010, Djelika Sacko, au prix d’un endettement, à ses dires, d’un million de nos francs. Que ne fut sa déception de se voir repousser dans la chambre nuptiale puis carrément abandonné après le mariage. Il dut se remarier. Le mardi 24 novembre dernier, en la voyant en compagnie d’un autre homme qui a l’apparence de son concubin et de deux petits enfants, Moussa se rend au tribunal via la Brigade des mœurs pour déposer plainte contre le couple adultère.
Une fois qu’il est scellé civilement, le mariage ne se dissout pas par sa non effectivité, c’est-à-dire l’absence de vie de couple. Djelika Sacko, une commerçante du grand marché l’ignorait.
Elle a tort car, son mari a saigné blanc pour pouvoir l’épouser. Moussa Sissoko, c’est le nom de ce dernier, un soldat radié de l’armée nationale a trouvé un point de chute à la voirie municipale. Il balayait les artères du grand marché. C’est ici qu’il a rencontré Djelika, sa future épouse.
Les fiançailles se sont éternisées pendant cinq longues années. Et pour cause, l’ancien soldat n’était pas du goût de ses futurs beaux parents qui ont placé la barre très haut. Pour un manœuvre, le prix fixé pour la dot était dissuasif. Mais il a tenu à relever le défi en allant s’endetter à hauteur d’une brique pour faire son mariage.
Pendant la lune de miel, il a déchanté. Djelika a fait volte-face en le boudant au lit au motif qu’elle ne veut pas avoir d’enfant de lui. La prêtresse au chevet du nouveau couple a joué sans succès aux bons offices. Peine perdue. Moussa n’a pas eu droit au miel de la chambre nuptiale. Il en a été si affecté qu’il a versé un moment dans l’alcool. Djelika quitte le foyer et vit chez ses parents.
En 2014, Moussa épouse une autre femme, déficiente mentale qui lui donne un enfant. Il bâtit son lot à Baguineda et y déménage. Par hasard, il rencontre son épouse, la première car, le mariage n’est pas dissout, en compagnie de quelqu’un qui a l’air d’être le père des deux enfants qui les accompagnaient.
Sous le coup de la jalousie, il alla à la Brigade des mœurs qui l’orienta le mardi 24 novembre dernier sur le tribunal. Il porta plainte solidairement contre Djelika et son concubin pour adultère et pour ce qui concerne en particulier la dame, pour abandon de domicile conjugal.
