Selon l’ARP, cette décision compromet sérieusement le respect du chronogramme électoral validé par la Cédéao et suscite des inquiétudes quant à l’engagement du gouvernement envers un processus démocratique transparent et inclusif.
“L’ARP considère que ce report sine die et sans concertation préalable avec l’ensemble de la classe politique va à l’encontre des principes qu’elle prône pour assurer une Transition stable et apaisée. Dans ce contexte de report, l’ARP constate également la dégradation de la situation sécuritaire, consécutivement à la reprise de la belligérance avec le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD). Ce qui renforce considérablement sa préoccupation. Face à cette inquiétante situation, l’ARP demande instamment aux autorités de la Transition de prendre en compte les préoccupations légitimes de tous les acteurs politiques et de reconnaître l’urgence de la situation sécuritaire du pays. Dans l’intérêt exclusif de la nation, l’ARP appelle à la dissolution du gouvernement et son remplacement par une nouvelle équipe capable de redresser la situation d’ensemble du pays. Cette nouvelle équipe mettra tout en œuvre pour gérer la crise sécuritaire par le dialogue, tout en préservant l’Etat unitaire du Mali. Aussi, le nouveau gouvernement devra être capable de réunir les conditions nécessaires à un retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections inclusives, crédibles et transparentes dans le délai fixé, afin de garantir une véritable démocratie pour notre pays”, indiqué le communiqué.
Siaka Doumbia
Source: Aujourd’hui-Mali