Le directeur général adjoint de la police nationale, l’inspecteur général Moussa Boubacar Mariko, a donné cette assurance lors d’une rencontre avec la presse.
Le directeur général adjoint de la police nationale, l’inspecteur contrôleur général Moussa Boubacar Mariko, non moins président de la commission de recrutement spécial de 2.500 sous-officiers de la police nationale, a animé hier un point de presse dans les locaux de la direction générale, afin de donner d’amples informations sur ce concours. Pour la circonstance, il avait à ses côtés le président de la sous-commission visite médicale, médecin chef de la police, Dr Mamady Coulibaly et celui de la sous-commission entretien oral, directeur de la formation de la police, le contrôleur général Mamy Sylla.
D’entrée de jeu, le DGA de la police a indiqué que le problème de sécurité occupe une place de choix dans la politique du gouvernement. C’est pour parer à ce besoin de sécurité auprès de la population que les autorités du pays ont décidé d’organiser ce recrutement spécial de 2.500 élèves sous-officiers dans la spécialité maintien d’ordre.
Le conférencier a indiqué que le concours est organisé sur la base du recrutement de 2018 à l’issue duquel 5.000 candidats avaient été déclarés admissibles avant que certains d’entre eux soient recalés à l’entretien oral. «Donc ce recrutement spécial de 2.500 élèves sous-officiers de police dans la spécialité maintien d’ordre est ouvert à ceux qui avaient été recalés à l’entretien oral. Nous avons travaillé uniquement sur la base de la liste des candidats qui avaient été déclarés admissibles à la visite médicale», a tenu à préciser l’inspecteur général Moussa Boubacar Mariko.
Le concours de 2018 a fait couler beaucoup d’encre, rappellera-t-il, avant d’assurer qu’ils ont tiré tous les enseignements de 2018 afin de moraliser davantage ce recrutement spécial. «Après le dépouillement, nous avons eu 2.467 dossiers validés, c’est-à-dire des gens qui avaient été déclarés admissibles aux visites médicales», a-t-il déclaré. Partant de ce fait, il a été mis en place deux sous-commissions : la sous-commission visite médicale présidée par le médecin chef de la police et la sous-commission entretien oral conduite par le directeur de la formation de la police.
Au niveau de la sous-commission médicale, le directeur général adjoint de la police nationale a assuré que toutes les dispositions qui s’imposent en la matière ont été prises. «Nous avons formé un panel de médecins venant de plusieurs horizons (police, protection civile, armée, direction générale de la santé)», a confié le président de la commission de recrutement spécial.
Cette visite médicale a porté, d’abord, sur les visites corporelles, suivies des consultations spécialisées et les examens complémentaires.
L’inspecteur général Moussa Boubacar Mariko a affirmé qu’à l’issue de ces différentes visites, sur les 2.467 dossiers validés, 1.774 ont été déclarés aptes à suivre la formation de police, 624 déclarés inaptes et 69 absents.
Pour ne laisser aucune chance à d’autres candidats inaptes de passer entre les mailles du filet, le président de la commission de recrutement spécial a annoncé que des examens supplémentaires seront entrepris. Toute chose susceptible de revoir ce chiffre à la baisse, a prévenu le DGA de la police.
Il ajoutera que la commission de recrutement reste ouverte à toute réclamation légale. «Nous avons déjà reçu une vingtaine de réclamations. Nous avons également été saisis des plaintes portant sur des paiements de sommes d’argent à des policiers contre des promesses de recrutement. Tous ces cas sont en cours de traitement», a révélé l’officier général.
L’entretien oral a débuté mardi dernier et dès ce jour, au moins un cas de fausse identité a été détecté par les agents chargés du recrutement.
Aboubacar TRAORÉ
Source: Journal l’Essor-Mali