A l’instar de la majorité des forces vives de la nation, la classe politique n’est pas restée indifférente face à la reprise de la ville stratégique de Kidal par les Forces armées maliennes (FAMa). Dans un communiqué conjoint publié, le 21 novembre, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ) et le Rassemblement pour le Mali (RPM) ont salué le retour de l’armée malienne à Kidal après une décennie d’absence. Une occasion pour les deux formations politiques d’inviter les plus hautes autorités de la transition, parallèlement aux opérations de reconquête du territoire, à redéployer l’administration dans toutes les zones libérées.
Comme la quasi-totalité des forces vives de la nation malienne, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ) et le Rassemblement pour le Mali (RPM) se réjouissent du retour de l’armée malienne dans la ville stratégique de Kidal, hors contrôle de l’Etat depuis plus d’une dizaine d’années. En marge d’une visite de courtoisie de Adema/PASJ chez l’ancien parti au pouvoir (RPM), le 21 novembre dernier, les deux formations politiques ont échangé sur la situation sociopolitique et sécuritaire du pays parallèlement aux questions d’intérêts liés à leurs relations bilatérales.
Après avoir exprimé leur émotion pour le cas spécifique de Kidal, les deux partis politiques ont exhorté les autorités de la transition à poursuivre cette opération de sécurisation et de stabilisation de l’ensemble du territoire national. Un témoignage fort de leur attachement à la sauvegarde de l’intégrité territoriale, à l’unité nationale et à la souveraineté de l’Etat du Mali.
En outre, les deux formations n’ont pas manqué d’inviter les plus hautes autorités de la transition, parallèlement aux opérations de reconquête sur le terrain à, entre autres, redéployer l’administration dans toutes les zones libérées, à réhabiliter les infrastructures de base indispensables pour un environnement propice au retour et à la réinstallation des populations réfugiées et déplacées.
Il faut savoir que les deux partis politiques se réjouissent du partage des valeurs socialistes communes de promotion de l’égalité, de la liberté, de la solidarité, de la justice et de la paix. C’est pourquoi d’ailleurs, ils se sont-ils engagés à œuvrer ensemble pour contribuer au renforcement de la sécurité, de la gouvernance à travers un accompagnement de la réussite de la Transition, seul gage, selon eux, d’un retour apaisé et sécurisé à l’ordre constitutionnel.
Outre, cette déclaration, les deux interlocuteurs ont également convenu de mettre en place une commission de travail paritaire pour poursuivre la réflexion sur l’élaboration d’un projet politique commun et formuler des recommandations sur l’ensemble des questions d’intérêt national soulevées.
Sur le plan international et compte tenu de la situation actuelle critique au Moyen les partis ADEMA et RPM ont tout en réaffirmant leur solidarité au Peuple palestinien, se sont montrées favorables à une « solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité », conformément aux nombreuses résolutions des Nations unies.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS