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RAMED ET ANAM : Eclairage sur la prise en charge médicale des indigents au Mali

Le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP), en partenariat avec l’Agence nationale d’assistance médicale (Anam), a organisé une journée des hommes de médias sur le Régime assistance médicale (Ramed) et les missions de l’Agence nationale d’assistance médicale. C’était le 20 mars 2019 à la Maison de la presse de Bamako.

Cette journée d’information a regroupé une trentaine de journalistes. La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef de département communication et partenariat de l’Anam, Modibo Diarra, en présence de l’administrateur général de la Maison de la presse, Mahamadou Talata Maïga, et du coordonnateur du CCDP, Aboubacar Bany Zan.

Les objectifs de cette journée d’information étaient, entre autres, de renforcer la visibilité et la lisibilité des actions de l’Anam ; de faire connaitre le Ramed et les missions de l’Anam aux hommes de médias ; d’outiller les hommes de médias sur la mise en œuvre du Ramed ; d’instaurer une plateforme d’échanges avec les médias pour une plus large  vulgarisation de l’information.

Le Ramed a été institué par la loi n°09-030/AN-RM du 27 juillet 2009 et modifié par la loi n°2016-065 du 30 décembre 2016. Il a pour objectif de renforcer le processus d’extension de la protection sociale au Mali et lutter efficacement contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Il assure la prise en charge médicale des personnes dépourvues de ressources, appelés indigents et autres catégories de personnes en situation d’assistance sociale.

Pour le conférencier Mohamed Bah, ce régime est financé par la subvention de l’Etat (85 %), la contribution des collectivités territoriales (15 %), les produits financiers, les dons et legs, les subventions d’organismes personnalisés de l’Etat et des établissements financiers, entre autres.

Le conférencier Bah a annoncé la couverture de la majorité des bénéficiaires et particulièrement ceux des régions du Nord qui sont en situation de précarité, l’augmentation du nombre des structures de soins de santé, la poursuite des actions d’informations et de sensibilisation auprès des collectivités territoriales, des professionnels de la santé pour leur adhésion totale au Ramed, le renforcement des capacités des acteurs locaux du service social, des Asaco, des autorités communales sur l’identification et la gestion des bénéficiaires du Ramed.

Il a recommandé l’augmentation de l’enveloppe budgétaire octroyée à l’Anam, compte tenu du niveau élevé du nombre d’indigents et l’extension du bénéfice du Ramed aux blessés de conflits armés et de catastrophes, le renforcement de la collaboration entre l’Anam et les autres structures et/ou ONG chargées de la protection sociale et du développement social tant au niveau national qu’au niveau déconcentré, l’élaboration des critères opérationnels de sélection des indigents/plus pauvres dans la communauté.

Pour le coordonnateur du CCDP, cette journée intervenait au moment où les plus hautes autorités du pays ne souffrent d’aucune ambiguïté pour étendre à l’ensemble des Maliens la couverture médicale mêmes ceux ou celles qui n’ont pas les moyens pour prendre en charge leurs traitements.

Comme résultats acquis, l’Agence nationale de l’assistance médicale (Anam) a déjà immatriculé 519 584 personnes considérées comme les plus pauvres sur lesquelles 147 546 ont déjà bénéficié de soins gratuits.

M

LE POINT DU MALI

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