La cérémonie qui s’est tenue mercredi à l’Ecole de Police entre 9 h et 10 h a été un véritable bazar. On notait la présence de huit ministres parmi lesquels, Salif Traoré, Thiémoko Sangaré, Kassoum Tapo, Hamadoum Konaté, Mamadou Ismaël Konaté entre autres.
On notait aussi la présence de Soumeylou Boubèye Maïga, son frangin, Tiégoun et l’incontournable Karim Kéita, surexcité comme un pantin sorti de sa boite. Saluant par-ci, interpellant par-là, ne ratant aucune occasion de se montrer. Quand le Premier ministre arriva, il s’est comporté comme si quelqu’un n’était pas venu. Il l’a multiplié par zéro, comme l’on dit côté de Bagadadji, en continuant à s’agiter. Il n’a même pas daigné se lever, comme tous les ministres présents, sauf un, Soumeylou Boubèye Maïga qui, ne l’oublions pas, a lui aussi, rang de ministre. A l’arrivée du PM, ce dernier est resté assis en faisant semblant de causer avec son jeune-frère, Tiégoun, lequel s’était levé mais s’est aussitôt rassis quand il a compris le manège. Le show de Karim continuait de plus belle jusqu’à l’arrivée de son père. Il se leva alors poliment, s’est rassis et ne bougea plus. Puis IBK a fait son show comme à Kati, le 22 septembre, en se déhanchant tout en fredonnant le chant des sportifs : « zoba ô zoba ». Comme le disait Lamartine : Honte à qui chante pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron.
Source: lesphinxmali