Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’Union des boulangers du Mali avait annoncé une augmentation des prix du pain à compter de ce lundi 1er novembre. Selon le texte signé par son secrétaire général, Ahmed DEMBELE, la baguette de 300 g passera de 250 à 300 F CFA pendant que la miche de 150 g sera cédée à 150 F CFA, contre 125 F CFA. En réaction à cette annonce, le ministère en charge du Commerce avait tenu à rassurer les consommateurs que les prix restent inchangés. Dans un communique rendu public ce 30 octobre 2021, le chef du département en charge du Commerce rappelle que le protocole d’accord signé le 30 mars 2021 fixant le prix consensuel du pain à 250 F CFA le gros pain et 125 F CFA le petit pain demeure valable et aucune augmentation du prix du pain n’est à l’ordre du jour.
Après la polémique, les consommateurs ont fait l’amer constat ce matin 1er novembre 2021 que les prix ont effectivement augmenté. Sur les réseaux sociaux, on dénonce un camouflet du Gouvernement.
C’est le sujet de votre Fcebookan.
Konate Bakary : je pense que vous avez plutôt intérêt à apaiser le front social que de manquer de respect aux gents. Le communiqué du ministre de l’industrie est ridicule.
Almouner Maiga : la mayonnaise petit matin grand format est passée de 1 500 à 2 000 FCFA dans mon quartier.
Famoudou Cresus Keita : Ils ont dit à partir du 1er novembre, donc on observe d’abord. Et puis chez tous les revendeurs, le gaz est rechargé à 3500 FCFA et vous ne faites rien contre ça. Tout est cher en ce moment et ça ne va pas du tout.
Vicky Sy : depuis hier j’ai constaté à Sirakoro qu’il n’y plus de pain pour 100 FCFA. Merci de sortir vérifier au lieu de …
Sory Ibrahima : C’est une situation très facile, il y’a le nom de la personne qui l’a signée et deux numéros de téléphone au nom de l’Union. Si c’est vrai que rien n’a changé comme vous le dites, cette personne doit être poursuivie.
Abdoulaye Ascofare Dit Badou : vous n’avez pas écouté l’annonce des associations de boulanger qui avaient dit le contraire.
Boureïma Boureïma Diallo : le régime Boua même vaut mieux que ce régime. Tout est augmenté ces derniers temps.
Amadou Sacko : la meilleure solution serait d’ajouter un numéro à contacter en cas de constatation de manquement pour que nous puissions dénoncer !
Nouhoum Konate : venez à Bacodjicoroni Golf, c’est vendu à 300 FCFA depuis ce matin. Ne vous limitez aux seuls communiqués, veuillez vous rendre sur le terrain.
Mamadou Sagara : un communiqué qui sera sans effet. Beaucoup de boutiques vendent la baguette à 300 FCFA depuis des mois. Le ministre n’a aucun moyen pour faire respecter les prix fixés, du moins les consommateurs ne le constatent. La seule réaction demeure ce communiqué.
Falaye Sissoko : je pense que les médias et certaines personnes contribuent beaucoup à ces augmentations de prix. À force de marteler partout que la vie va devenir chère, que la CEDEAO fait ceci, que la France fait cela, les boutiquiers et revendeurs se mettent à augmenter sans raison, sous le regard de l’administration. L’augmentation ne concerne pas que le pain, mais beaucoup d’autres denrées de première nécessité. Mais sachez que la vie chère est la première cause de réaction de la majorité silencieuse qui elle ne cherche ni pouvoir, ni une fonction, mais juste le minimum vital. Alors mieux vaut réagir avant que les mécontents ne soient plus nombreux que les supporteurs.
Daye Toure : on parle du pain, mais il y a le riz aussi. Le sac de 50 KG est à 17 500 FCFA ici à Kayes. Ici au centre-ville, le sucre est à 600 F CFA le KG. Les dirigent maliens ne se soucient pas de la population civile. On ne peut rien acheter au grand marché Kayes ; on vit dans la misère.
Alkassim Ag Ahouchel Toumast : monsieur le ministre, nous sur l’ensemble du territoire, on n’est pas concerné, car nous n’avons même pas constaté que le prix du pain a changé.
Alhassane Assadeck : merci le Ministre de votre clairvoyance, car le pain, comme son sens l’indique, est un produit extrêmement sensible et intouchable.
Maïmouna Tapo : merci monsieur le ministre ! Il faut redoubler d’efforts, car tout est cher et d’un marché à un autre les prix diffèrent pour les denrées de première nécessité. Les femmes souffrent !
Sanainde Yalcouyé : merci M. le ministre et grand cousin. Ce qui veut dire qu’il y a quelques personnes de bien dans le gouvernement et qui pensent à la souffrance du peuple.
Berbouchi Ahmed : vous nous faites honte avec ça. Un pays qui amène les mercenaires et leur paie avec des sommes colossales ne peut pas prendre sa population en charge pour le simple pain en farine…
Lamine le Duc : pour contrôler le prix du pain, il faut veiller à la régularisation en amont du prix de la farine en général.
Fadi Maiga : monsieur le ministre, j’espère bien que vous avez regardé et écouté la vidéo de ceux qui se disent syndicats de boulangers.
Source : Info-Matin