L’hôtel Radisson Blue de Bamako a abrité le jeudi dernier la réunion restreinte du dispositif régional de prévention et de gestion des crises en Afrique de l’ouest.
Présidée par le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, chargé d’Aménagement, Adama Sangaré, la rencontre a regroupé les représentants des institutions internationales et sous régionales telle que la FAO, l’OMM, le CSAO, l’USAID etc.
Cette réunion est un cadre d’échanges pour la mise à jour des informations sur la situation alimentaire des populations à l’entrée de la période de soudure 2019. Elle contribue de ce fait à renforcer le dispositif de veille au niveau des informations sur le déroulement de la campagne agricole et sur la sécurité alimentaire et nutritionnelles.
Ainsi durant deux jours, les participants venus de tous les pays de la CEDEAO ont débattu, en séances plénières à travers des présentations, de la problématique de crise alimentaire, afin de dégager des solutions adéquates pour garantir la sécurité alimentaire.
Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, dans son discours d’ouverture des travaux, a rappelé l’importance que le gouvernement malien accorde à la question de lutte contre la crise alimentaire.
Adama Sangaré a, ensuite exhorté les participants à accorder plus d’importance aux travaux, car selon lui l’Afrique de l’ouest connait aujourd’hui des difficultés liées à l’alimentation à cause des calamités naturelles qu’il est grand temps de stopper.
Cette réunion vise à faire le point sur les réponses envisagées par les Etats et leurs partenaires en faveur des populations vulnérables, et faire un plaidoyer auprès des Etats membres du CILLS, afin qu’ils intègrent dans leur politique nationale les crises alimentaires pour avoir des solutions appropriées.
Rappelons que cette réunion a été organisée par le Comité de lutte inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Au cours de la rencontre les participants ont été unanimes à reconnaitre que la famine menace actuellement certains pays de la sous-région. La menace terroriste constitue une des causes de cette famine dans certains pays du Sahel.
Le Mali pour sa part, à travers le département en charge de l’Agriculture veille sur l’application des recommandations de la réunion précédente a souligné le secrétaire d’État Adama Sangaré. “Les inondations que le Mali a connues durant le mois de mars sont un exemple de catastrophe naturelle qui peut créer automatiquement la famine chez nos populations ” a ajouté Adama Sangaré.
Seydou DIAMOUTENE
Source: Le 22 Septembre