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Présidentielle : Aliou B Diallo exige un scrutin crédible

Aliou Boubacar Diallo, candidat de l’ADP-Maliba à la présidentielle du 29 juillet, a exhorté, jeudi dernier, toutes les parties à assurer que le scrutin ait bien lieu fin juillet et de manière « crédible », estimant qu’il en allait « de la survie même de l’Etat du Mali ».

« Il faut que ce processus électoral ne soit pas pris en otage par l’incapacité du gouvernement actuel à organiser les élections », a déclaré Aliou Boubacar Diallo, dans un entretien avec l’AFP lors d’un séjour à Paris. « Nous devons tous nous impliquer : opposition, majorité, partenaires bilatéraux et multilatéraux » pour que cette élection « ne soit pas une mascarade », a-t-il indiqué, demandant «l’implication de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie, NDLR), de l’Union européenne et de la Minusma (Mission de l’ONU au Mali) pour que ces élections puissent se faire ».

 Ménaka :

12 civils tués  dans un campement à Aklaz

Le jeudi 26 avril dernier, en début de soirée, des individus armés soupçonnés d’être des éléments proches du chef de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara, sur une dizaine de motos, ont fait irruption dans un campement à Aklaz (région de Ménaka), à l’est d’Aderanboukane, à la lisière de la frontière nigérienne. C’est un véritable carnage qu’ils ont commis dans ce campement. Bilan : au moins 12 civils (tous de la communauté Idaksahak) tués, dont des vieillards et des jeunes de bas âges. Selon des témoignages, ces individus armés ont fait sortir les civils de leurs tentes avant de les exécuter froidement et sommairement avec des armes automatiques. De telles pratiques sont monnaie courante chez les hommes de Daesch dans le Grand Sahara. Ils ont d’ailleurs produit à plusieurs reprises la même scène macabre dans les localités maliennes de Indelimane, Ifokaritan ou encore Anderramboukane.

Centre du Mali :

La spirale de la violence

L’insécurité est de plus en plus grandissante au Nord et au Centre du Mali. Alors que la deuxième phase de l’opération « Foronto » de la force G5 Sahel vient d’être lancée, les attaques et les violences contre les populations civiles se multiplient. Dans le Centre du pays, le sous-préfet de Hombori a lui aussi été enlevé puis relâché, la semaine dernière, par des hommes armés non identifiés. Il est sain et sauf, selon des sources locales. Toutefois, les assaillants sont partis avec son véhicule.

Ces attaques et enlèvements se multiplient dans le Centre alors que la deuxième opération, baptisée « Foronto » de la G5 Sahel, vient d’être lancée.

Dans la région de Mopti, plusieurs localités subissent la loi des groupes djihadistes.

 Mopti :

Le sentiment d’abandon des populations…

L’administration sera de retour de manière effective dans le Centre du pays dans un bref délai. L’assurance a été donnée, le lundi 23 avril, par le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, devant les députés lors de sa Déclaration de politique générale. Mardi 24 avril, le ministre de la défense a annoncé que « certains administrateurs civils ont déjà regagné leurs postes ». Tiénan Coulibaly ajoute que « des dispositions seront prises » pour rendre ce retour de l’administration effectif dans la région de Mopti. Les fonctionnaires déjà de retour vivent dans la peur de nouvelles attaques.

 Mopti :

Peur des représailles

Plusieurs sources locales ont confirmé le retour effectif de l’administration dans une partie de la région de Mopti, notamment dans les cercles de Djenné et Youwarou. Néanmoins, ces administrateurs redoutent des représailles. « En fait, tout le monde tente de rester positif, mais c’est très difficile, l’insécurité est de plus en plus grandissante malgré la présence des forces armées de sécurité », regrette un habitant de Youwarou. Ce retour de l’administration est loin d’être effectif dans certaines localités de la région de Mopti. Pour certains habitants, « il n’existe à ce jour aucun signe de présence de l’administration publique». C’est le cas par exemple dans la commune de Ouroubé, non loin de la ville de Mopti.

 Economie :

Les bons du trésor malien font recette

Les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se sont rués, mercredi dernier, sur les bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois de l’Etat du Mali.

À l’issue de l’émission de ces titres publics, les responsables de l’agence UMOA-Titres ont répertorié 46,550 milliards FCFA de soumissions globales alors que l’Etat malien ne recherchait que 20 milliards FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 232,75%. Le trésor public a finalement retenu 22 milliards FCFA avec un taux moyen pondéré de 5,98% et un taux d’intérêt marginal de 6,09%. L’émetteur s’est engagé à rembourser les titres émis le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 24 avril 2019. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale des bons fixée à un million de FCFA.

Economie !

L’Afrique  à l’heure des smartphones

Quelque 660 millions d’Africains devraient être équipés d’un smartphone d’ici 2020, un nombre qui a pratiquement doublé par rapport à 2016, sur un continent qui fait parfois office de précurseur, selon une étude du cabinet Deloitte présentée à Dakar.

Si l’Afrique est toujours globalement à la traîne en matières de technologies, médias et télécommunication (TMT), elle commence à voler de ses propres ailes, notamment dans le domaine de la musique, et sert même de modèle dans le secteur des transactions financières numériques, a souligné le cabinet d’audit lors d’une conférence de presse, la semaine dernière à Dakar.

Des start-ups africaines dans le streaming musical, telles que Baziks Pulse en République démocratique du Congo (RDC), se frottent aux géants du secteur comme Spotify, Deezer ou Apple Music. Les pays les plus avancés en matière de technologies sur le continent sont le Rwanda et le Ghana, tandis que le Niger ou le Burkina Faso figurent parmi les moins avancé.

 Maroc :

Marrakech, capitale de la finance mondiale en 2021

Le Maroc a été officiellement désigné pour accueillir l’édition 2021 des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) et ce, au terme d’un long processus d’évaluation des candidatures présentées initialement par 13 pays. L’information a été donnée, le mardi dernier, par le ministère marocain de l’Economie et des Finances.

Cette désignation, la deuxième pour le continent africain depuis 1973, coïncide avec le 60è  anniversaire de l’adhésion du Royaume à ces deux institutions le 25 avril 1958 et vient consacrer la confiance de la BM et du FMI dans la capacité du Maroc à réussir l’organisation d’événements d’envergure mondiale.

Cette désignation traduit également “l’appui et le soutien de ces deux importantes institutions aux politiques économiques et réformes structurelles” engagées par le Maroc sous la conduite du roi Mohamed VI, affirme le communiqué.

Les Assemblées annuelles de la BM et du FMI constituent le grand rendez-vous annuel de la finance internationale et l’occasion de débattre de la conjoncture internationale, du développement et du financement des économies et de la lutte contre la pauvreté et des inégalités sociales.

La Rédaction

Source: L’ Aube

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