Des experts des pays et organisations de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont tenu leur première réunion ce jeudi 23 novembre à Bamako. La sécurité intérieure, le transport, l’énergie et l’industrie sont au centre des échanges.

La rencontre réunit pendant deux jours le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces échanges devront permettre de fonder les bases de l’alliance. Selon Alousseni Sanou, ministre de l’économie et des finances du Mali, à la fin de ces réunions, plusieurs résultats sont attendus. Il s’agit de « l’évaluer les forces, les faiblesses, les opportunités et menaces qui se présentent à l’alliance des États du Sahel, évaluation des potentialités économiques majeures, identification des contraintes et difficultés économiques majeures, et l’analyse des solutions aux entraves à la libre circulation, à la sécurisation des biens et personnes à l’intérieur de l’AES », soutient le ministre.

Renforcer l’unité des trois pays

Selon Aliou Daouda, Secrétaire général du ministère nigérien de l’économie, « les propositions de la rencontre de Bamako renforceront l’unité des populations et le développement des trois pays de l’AES ». Pour lui, c’est donc l’avenir de ces pays qui se joue. « C’est déclic extrêmement important pour nos trois nations », exprime le Secrétaire général du ministère nigérien. « Vous avez vu l’attraction que suscite ces trois États, ce n’est pas anodin », poursuit le Segal. « Nous sommes suffisamment riche de nos ressources, de nos valeurs socio-culturelles et nous devons faire en sorte que ces valeurs profitent à nos peuples », conclut le représentant du Niger.

Les conclusions de cette réunion des experts seront adoptées lors de la réunion ministérielle ce samedi 25 novembre. Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des trois pays se réuniront le 30 novembre pour les questions politiques et diplomatiques. Ces réunions précéderont une rencontre à une date ultérieure des ministres de la Défense.

Studio Tamani