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POLICE DU 4ème ARRONDISSEMENT : des braqueurs de motos taxis et leurs receleurs aux arrêts

Coup d’arrêt pour les braqueurs de motos-taxis et leurs receleurs ■_*Les malfrats n’arrêtent jamais de nous surprendre avec leurs méthodes sans cesse améliorées. Pour les surprendre, il faut être autant voire plus ingénieux.*_Voici comment un gang de braqueurs de motos-taxis opérait. D’abord ce rappel : nous avions, sans succès, dénoncé la vente libre des TASERS, ces pistolets à impulsion électrique, une arme incapacitante utilisée par les polices pour arrêter les criminels les plus endurcis dans leur fuite. Elles peuvent même tuer.

Ce gang utilisait donc ces tasers en vente libre sur nos marchés, pour paralyser leurs cibles avant de s’emparer de leurs biens. Tout commence ce mercredi 14 juillet 2021. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune V envoie un soit-transmis de plusieurs plaintes pour braquage et extorsion de motos-taxis à l’aide de taser comme mode opératoire. Le commissaire IBRAHIMA KÉBÉ, un fin enquêteur à la tête du 4ème arrondissement, lance ses hommes sur les indices donnés par les plaignants. Tous sont unanimes : les braqueurs utilisent dles tasers comme armes de prédilection. Alors, le Commissaire KÉBÉ prépara un piège. Puisqu’ils aiment les motos-taxis, ils seront servis.

L’appât consista à déguiser de vrais agents en conducteurs de motos-taxis. Nous n’en dirons pas plus pour l’instant puisque les enquêtes sont toujours en cours. Ainsi, l’équipe parvint à interpeller un des présumés braqueurs domicilié à Sogoniko. A la suite des investigations, le suspect reconnut avoir braqué plus d’une dizaine de motos-taxis avec ses complices et a également dénoncé des receleurs.Leur mode opératoire selon lui, consiste à emprunter un moto- taxi vers une destination isolée où attendent les autres complices.

Une fois sur place, ils assomment littéralement le conducteur à l’aide du Taser et disparaissent avec l’engin.Toujours à ses dires, ils auraient vendu ces motos (marque «Sanily» et «Boxeur») à cinq (05) receleurs bien connus dans le milieu lesquels, à leur tour, les vendaient en dehors de Bamako, généralement dans les mines (Dama-da).Bien entendu, ces receleurs ont été interpellés en possession de trois motos prêtes à être vendues à travers le même circuit. Aux dires du commissaire KÉBÉ, il faut accentuer la présence de la Police sur le terrain. «Nous avons mobilisé tous les éléments pour faire des patrouilles de nuit comme de jour. Nous sommes en train de travailler pour mener des opération coup de poing dans les zones criminogènes de la commune V afin de mieux sécuriser la population dont nous avons en charge».Il importe aussi et surtout, d’interdire la vente libre des tasers. En tout cas, bienvenue à Monsieur le commissaire KÉBÉ !

Bamananden

Journal Kojugu kelebaa

 

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