Dans ce document de onze pages, l’on peut lire : « Attendu que par requête en date du 09 février 2020, enregistrée au greffe de la Cour de céans le 10 Février 2020, le Collectif des recalés du concours de la police nationale représenté par Me Mohamed Aly Bathily et Me Mamadou Kassim Traoré, tous deux avocats à la Cour, ont saisi la Cour de céans d’un recours en pleine juridiction, contre la Direction Générale de la Police Nationale et le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, aux fins de retenir la responsabilité des structures suscitées en raison de multiples irrégularités ayant émaillé le recrutement dont le résultat définitif fut proclamé par décision N°44121/DGPN-DPFM en date du 10 Décembre 2019. Que le recours est donc recevable en la forme pour avoir satisfait aux exigences légales en la matière.»
Ce collectif composé de 64 recalés relève, dans ce document, des cas de fraudes au sein de deux groupes. Le premier groupe concerne: des Commissaires de Police, spécialités : chimiste organique ; gestionnaire ressources humaines/économiste et ingénieur télécom. Pour le second groupe, il s’agit des corps des Officiers de Police pour la spécialité : comptable et psychologue ; informaticien maintenance et technicien supérieur de la santé.
Selon le collectif, des candidats, éliminés au cours des épreuves sportives, écrites ou lors de la visite médicale, ont réapparu sur la liste des résultats définitifs.« Au regard de toutes les irrégularités constatées tout au long de cette procédure, l’autorité concernée par l’organisation du concours, a abusé de sa force et de son pouvoir qui lui sont conférés pour violer tous les principes (l’égalité de chance et la neutralité), favorisant la discrimination, le népotisme, la fraude et le clientélisme à ciel ouvert », peut-on lire dans le document. Aussi, le collectif rappelle que l’accouchement d’une recrue en pleine formation a été l’événement insolite qui a fait le tour du monde.
Ousmane BALLO
Source : Ziré