Dans une interview qu’elle a accordée à Malikunafoni TV, Oumou Sangaré, la diva nationale et internationale, s’exprime sur sa carrière musicale.
Connue nationalement et internationalement dans le milieu musical, Oumou Sangaré, artiste chanteuse malienne, a 30 ans de carrière musicale. Selon elle, elle n’a d’autres secrets si ce n’est le travail. Concernant ses satisfactions dans la musique, la diva du Wassulu se réjouit d’être au moins utile dans sa famille, pour subvenir aux besoins des siens et surtout utile dans son pays, le Mali, qu’elle a vendu sur le plan international. « Travailler dur, c’est naturel et plus fort que moi, et je remercie le Bon Dieu. Il me l’a donné avec la santé », a-t-elle dit. Parlant de ses albums, elle dira qu’elle a une dizaine sur le marché. Oumou Sangaré a aussi parlé de son dernier album, « Mogoya » ou le socialisme, où elle chante « Yerefaga Gnani », qui parle des suicides. Une chanson pleine de leçons de vie, qui parle de patiente. A l’en croire, « la chanson tire son titre de l’inspiration qu’elle a eue lorsqu’elle a lu dans un magazine l’histoire d’une fille qui s’est suicidée après avoir eu une grossesse du mari de sa patronne ». Elle a aussi parlé de son lien avec les associations féminines. « Je m’intéresse à ce sujet à cause de ma maman qui a eu une vie dure. Pendant mes concerts, je chantais des chansons à propos de ces différentes réalités de la femme…», a-t-elle expliqué. La diva Oumou Sangaré est aussi l’initiatrice du festival international Fewa qui est à sa 4ème édition, en collaboration avec les jeunes du Wassulu. « Mon souhait est que la jeune génération qui m’imite me dépasse pour la promotion de mon Wassulu natal, même quand je ne suis plus là. Je leur demande le courage et d’accepter les critiques pour aller de l’avant », a-t-elle souhaité, avant d’ajouter que son idole était feu Koumba Sidibé, une artiste chanteuse originaire du Wassulu. Parlant de ses œuvres, la diva a évoqué son dernier album de 10 titres. « Je l’ai fait pendant que j’étais confinée aux Etats-Unis, à cause du coronavirus. Il traite de la paix et tant d’autres sujet », a-t-elle dit. « Je chante traditionnellement comme mes mamans et grands-parents ont chanté dans le Wassulu. Nous, on ne va pas à l’école pour apprendre à chanter…» a-t-elle conclu.
Fatoumata Fofana
Source : Tjikan