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Observation des élections législatives 2020: la COCEM rend public son rapport final

La Coalisation pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM) vient de présenter son rapport final sur l’observation des élections législatives au public, après la journée d’échanges avec les universitaires-experts sur ses recommandations. La présentation de ce document de 61 pages a eu lieu, ce mercredi 28 octobre 2020, à l’hôtel Maeva Palace sous la présidence de Drissa Traoré, président de la COCEM, qui avait à ses côtés, les autres responsables de l’organisation.

 

L’objectif de la mission d’observation visait globalement, selon les responsables de la COCEM, à suivre toutes les phases des élections législatives en vue de contribuer à la crédibilité, à l’intégrité et à l’apaisement du processus électoral.
Dans son rapport final, la COCEM a informé qu’elle avait déployé mille six- cent-soixante observateurs, dont mille cinq cents fixes et cent-soixante mobile. Ensuite, la COCEM précise que parmi les mille cinq cents observateurs fixes (dont 42,13% de femmes), sept-cents avaient été assignés à des bureaux de vote choisis sur la base d’un calcul proportionnel.
Dans le document final, la COCEM montre qu’elle avait déployé trois-cents observateurs dans des zones ciblées en tenant compte des incohérences relevées par l’analyse des résultats bureau de vote par bureau de vote lors de l’élection présidentielle de 2018.
Évoquant l’audit du fichier électoral, la COCEM informe qu’elle avait échangé avec la délégation générale des élections (DGE) sur l’audit du fichier électoral. Au cours des échanges, les responsables de la COCEM ont déploré que la sous-inscription des jeunes de 18 à 22 ans, soit une des faiblesses du fichier de même que la présence des électeurs décédés non déclarés qui représenteraient 3% du fichier global. En effet, un Comité national assisté par des experts internationaux a procédé à l’audit du fichier électoral du Mali, du 19 au 25 février 2020, précise le rapport final de la COCEM.

Concernant le calendrier de distribution des cartes d’électeur en mars 2020, la COCEM explique, dans son document, qu’elle avait exhorté les autorités à publier à l’avance les lieux de distribution et les horaires de travail des commissions de distribution à tous les niveaux, en raison de certaines insuffisances constatées lors de l’élection présidentielle de 2018, avant d’appeler à l’uniformisation des procédures, les lieux et les horaires de travail de ces commissions sur toute l’étendue du territoire pour que l’accès des citoyens aux cartes d’électeur soit facile. Ensuite, le président de la COCEM, Drissa Traoré, a soutenu, dans son rapport, que les autorités nationales avaient été alertées sur la possibilité donnée aux citoyens désireux accomplir leur devoir civique d’accéder à leur carte le jour du scrutin conformément à l’article 61 de la loi Nᵒ2018-014 portant loi électorale.

S’agissant de l’observation post-electorale, le président Drissa Traoré a expliqué, dans son rapport final, que son organisation a assuré, à travers ses membres de la coordination nationale, régionales ainsi que l’équipe du Secrétariat exécutif de la COCEM, l’observation du climat politique, après la proclamation des résultats des élections législatives. Pour le président Drissa Traoré, cette observation s’était traduite par la surveillance à distance. Il révélé que la COCEM a suivi le climat politique sur les réseaux sociaux pour constater les positions des parties prenantes, les discours ou propos incitant à la violence et les réactions des Institutions ainsi que les autorités nationales et internationales. Ce qui a d’ailleurs motivé selon le président de la COCEM, à la documentation et le monitoring rapproché des manifestations pacifiques et des scènes de violences.

Par SABA BALLO

Source : INFO-MATIN

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