Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mozambique: le recours à l’armée envisagé contre les manifestants

Le gouvernement mozambicain a menacé de déployer l’armée pour réprimer les manifestations qui se poursuivent et qui ont fait des morts après les élections du 9 octobre remportées par le parti au pouvoir, le Frelimo.

Le ministre mozambicain de la Défense, Cristovao Chume, a lancé mardi un avertissement sévère dans lequel il a qualifié les manifestations post-élections de tentatives de renverser le gouvernement, affirmant qu’elles avaient entraîné de nombreuses victimes et des troubles civils.

« Il y a une intention de changer le pouvoir démocratiquement établi… Si l’escalade de la violence continue, les forces armées devront protéger les intérêts de l’État », a déclaré Chume aux journalistes à Maputo mardi soir.

Les organisations de défense des droits de l’homme rapportent que la police a tué environ deux douzaines de personnes lors des manifestations, qui ont éclaté depuis l’annonce des résultats des élections le 24 octobre.

Les résultats ont donné le candidat du Frelimo, Daniel Chapo, vainqueur avec plus de 70% des voix, tandis que le candidat indépendant Venancio Mondlane a obtenu environ 20%.

Mondlane, soutenu par le parti d’opposition Podemos, a rejeté les résultats des élections et organisé de nombreuses manifestations, dont la plupart ont été dispersées de force par la police.

L’avertissement du ministre intervient à la veille d’une manifestation prévue jeudi à Maputo, baptisée « le jour de la liberté du Mozambique» par Mondlane.

Les observateurs électoraux, dont des représentants de l’Union européenne, ont fait état de graves irrégularités dans le processus électoral, avec des allégations de manipulation visant à assurer la domination continue du FRELIMO.

 

JN/fss/Sf/ac/APA

https://fr.apanews.net/

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance