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Mme Daou Fatoumata Guindo, présidente du CONOR lors de sa rencontre avec les présidents des ligues et les secrétaires généraux des clubs : “Le Conor n’a pas le mandat de prolonger le mandat d’une ligue. Et l’élection doit se tenir le 30 juin prochain.”

Le Comité de normalisation du football malien a organisé, le samedi 2 juin dernier au siège du Patronat, une rencontre d’échange et d’information avec les présidents des ligues et les secrétaires généraux des clubs. Au cours de laquelle, la présidente du Conor, Mme Daou Fatoumata Guindo, a expliqué aux acteurs du football qu’il n’y aura pas d’élection du nouveau bureau tant que l’audit judicaire et la relecture des textes ne soient faits.

Depuis la prolongation du mandat du Comité de normalisation du football (Conor) jusqu’au mois octobre prochain, ses membres sont à pied d’œuvre afin de tout mettre en place pour l’élection d’un nouveau bureau à la tête de la Fédération malienne de football. C’est dans ce cadre que la présidente du Conor, Mme Daou Fatoumata Guindo et Mamadou Samaké dit Sam, ont rencontré les présidents des ligues et les secrétaires généraux des clubs pour parler de la sauvegarde de la saison 2017-2018 de football, afin d’assurer la participation de nos clubs aux compétitions africaines de la CAF en 2019.

Au cours de cette rencontre d’échange et d’information, la présidente du Conor a souligné qu’il est important de statuer sur la question de compétition des clubs avant la fin de la saison prévue pour le mois de septembre. “Au niveau du Comité de normalisation, nous avons analysé la situation et le seul choix que nous avons retenu est d’annuler cette année le championnat national de football, pour aller avec la Coupe du Mali. Parce que cette année, nous ne pouvons pas organiser les deux compétitions (Championnat national et Coupe du Mali) à la fois et à temps, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser cette année la Coupe du Mali. Dans le règlement spécifique, nous allons profiter de cette Coupe du Mali pour designer nos quatre représentants pour les compétitions africaines de football de la CAF en 2019. Pour cela, nous avons élaboré de projet de règlement spécial et un projet de calendrier pour cette Coupe du Mali, dont des exemplaires seront envoyés aux différents acteurs du football pour appréciation et observation, avant l’amendement. Pour cette Coupe du Mali, tous les clubs qui sont en règle conformément au statut et au règlement de la Fédération ont le droit de participer. Il faut aussi savoir qu’un club de division inférieur, c’est-à-dire un club de la deuxième division, ne peut pas être engagé en Ligue des champions de la CAF, même s’il remporte la Coupe du Mali. Cet aspect est une recommandation de la CAF. Par contre, ils peuvent belle et bien participer à la coupe de la Confédération africaine de Football (Caf)”, a-t-elle expliqué, avant d’ajouter que “Aujourd’hui, c’est une question de responsabilité, tous les acteurs du football ont cette responsabilité à prendre. Sauvons cette saison, nous n’avons plus le temps et nous avons obligation de la sauver. Je pense qu’en football rien n’est impossible, on peut même gagner une compétition en une minute de la fin de la rencontre, donc gagnons ce défi ensemble”. Elle a conclu ce point en demandant l’accompagnement de tous les acteurs du football malien pour le bon déroulement de la compétition.

L’élection de la ligue de Ségou prévue pour le 30 juin prochain sous la supervision du Conor

Au cours de cette rencontre, Mamadou Samaké dit Sam, l’un des membres du Comité de normalisation, a présenté des explications sur les problèmes de la ligue régionale de football de Bamako et de Ségou. Selon ses dires, après l’élection de la ligue de football de Bamako, le Conor a reçu une contestation par rapport à cette élection et cette contestation est en examen au niveau du Conor.

“Par rapport à la situation de la ligue de Ségou, nous avons appris que le Conor a prolongé le mandat de la ligue de Ségou, il faut que les gens sachent que le Conor n’a pas le mandat de prolonger le mandat d’un bureau. Nous avons demandé à la ligue de Ségou, puisque son mandat est terminé, de procéder au renouvellement du bureau et on leur avait donné un délai pour cela. Après cette décision, nous sommes restés en contact avec le secrétaire général de la ligue de Ségou qui nous rendait compte de l’état d’avancement de ce dossier. Mais il se trouvait qu’il y a des problèmes au niveau des districts de football. Le secrétaire général de la ligue de Ségou pensait qu’il y a des districts qui avaient été renouvelés et que ces districts n’avaient plus besoin d’être renouvelés. Donc, quand nous avons eu les différentes informations, nous avons échangé avec les protagonistes. Quelques semaines après, nous avons reçu une lettre du secrétaire général de la ligue de Ségou avec un rapport sur la situation en disant qu’ils ne pouvaient pas tenir l’élection du bureau à la date. Donc, suite à cela, nous avons pris une décision au niveau du Conor pour non seulement préciser que l’élection doit se tenir le 30 juin prochain et les districts qui devaient être renouvelés”, a-t-il précisé sur la situation de la ligue de Ségou. Par rapport à la date de l’élection du nouveau bureau de la Fédération malienne de football, la présidente du Conor, Mme Daou Fatoumata Guindo, a précisé qu’il y a beaucoup de chose à faire avant l’élection du nouveau bureau, à savoir l’audit judiciaire et la relecture des textes de la Fédération. Elle a aussi développé que la Fifa a été très claire sur la situation, c’est-à-dire pas d’élection du nouveau bureau sans que l’audit judiciaire et la relecture des textes soient faits. ” Ce n’est pas le Comité de normalisation qui doit faire l’audit judiciaire et la relecture des textes. L’audit est fait par la Fifa en collaboration avec le Comité de normalisation. Le jour où ils vont nous saisir que le Cabinet qui doit faire l’audit est arrivé, nous allons nous mettre à leur disposition pour faire ce travail. La feuille de route qui nous a été donnée est très claire, il faut faire l’audit judicaire et la relecture des textes avant l’élection du nouveau bureau. Mais il faut aussi conformer les textes de la Fédération aux statuts de la caf et la Fifa. Lesdits statuts ont été relus en 2016 or les textes de la Fédération ont été relus en 2011, donc cette relecture est obligatoire. Dans ce sens, nous pouvons dire qu’il n’y aura pas l’élection du nouveau bureau fédéral tant que l’audit judicaire et la relecture des textes ne sont pas faits”, a-t-elle martelé.

       Mahamadou TRAORE

Source: Aujourd’hui-Mali

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