Dans une déclaration attribuée aux partenaires Techniques et Financiers du Mali et portant la signature des représentations diplomatiques de la Suède, de la suisse, du Canada, de la Norvège, des Pays- Bas, il est évoqué la nécessité d’accorder au moins 30% des sièges du futur Conseil National de Transition aux femmes.
Dans la déclaration les PTF se sont félicités des efforts entamés pour impliquer les Forces vives de la Nation dans la réussite de la Transition. Les partenaires ont surtout salué ‘’ l’inscription de la loi n’O52/2015 dans la Charte de la Transition et du maintien du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’enfant et de la Famille qui expriment une volonté politique pour la promotion de l’égalité du genre et de l’autonomisation de la femme en vue de l’atteinte des objectifs du développement durable et de l’agenda 2063’’. Ils ont apprécié particulièrement les efforts et initiatives entrepris par les femmes leaders et leurs organisations depuis le déclenchement de la crise socio-politique postélectorale en faveur d’une sortie de crise. ‘’Les femmes ont démontré leur attachement à l’intérêt supérieur de la paix et de la cohésion sociale et ont travaillé ensemble pour proposer des priorités pour les concertations nationales. Face à ces évolutions encourageantes pour une sortie de la crise socio-politique, les Partenaires Techniques et Financiers ont cependant constaté avec inquiétude le faible niveau d’inclusion des femmes dans ce processus de transition politique’’, peut-on lire dans la déclaration.
Les PTF rappellent que le Mali a adhéré aux principaux instruments juridiques , politiques , internationaux et régionaux qui défendent les droits de la femme et qui promeuvent leur autonomisation afin de faire progresser le développement durable et la paix. Ces instruments selon la déclaration des PTF incluent entre autres, les Pactes internationaux sur les droits civils et politiques et sur les droits économiques, sociaux et culturels, la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes Protocole de Maputo) et la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. En particulier la résolution 1325 met l’accent sur la nécessité de la participation égale des femmes dans la prise de décision durant et après les périodes de crise et conflit. « Le Mali a déjà fait preuve d’une volonté politique de traduire ces engagements internationaux et régionaux au niveau interne, notamment à travers ‘adoption de la politique nationale genre, l’élaboration du troisième plan d’action national pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité et très remarquablement, l’adoption de la loi n’052/2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Les Partenaires Techniques (…)
RASSEMBLE PAR MAHAMANE TOURE
NOUVEL HORIZON