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Millions pour les concertations gouvernementales : CMA et Plateforme demandent plus!

Nous vous l’annoncions dans une de nos parutions précédentes hier vendredi, de ce qui constitue la rencontre ce matin entre le Ministre de l’Administration territoriale et les responsables des groupes armés dont le concours ont été déterminant dans l’organisation de la présidentielle et dans la réélection d’Ibrahim Boubacar Keita.

Le processus qu’a enclenché le premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga continue à faire des vagues de contestations et de caprices surtout dans au sein de l’opinion publique malienne dont le rôle est encore incontestable dans la recherche de solution inclusives à une nation malade. D’après nos sources profondément impliquées, ce Samedi 09 novembre 2018, les responsables des deux groupes armés qui ont été invités par le Ministre de l’administration territoriale afin de retirer les fonds destinés aux charges des concertations par le gouvernement, auraient refusé de prendre lesdits fonds proposés par le gouvernement. Il s’agirait de 100 millions pour la CMA et de 20 millions pour la plateforme.

Les groupes armés estiment que ces fonds sont  infimes pour supporter les charges des concertations. Toujours selon nos radars, des menaces de boycott desdites concertations auraient été émises. Un ultimatum de 24 heures, de la part de la CMA, a été donné au pouvoir afin que la situation évolue en termes de proposition. Pour l’heure, nous indiquent nos relais, des négociations seraient toujours en cours. Ces acteurs du processus ont toujours procédé de la sorte, ils ont plusieurs fois profité de la bonne foi et de la faiblesse des gouvernements successifs pour faire aboutir, à coup de millions, leurs déshydrata. Faut-il le rappeler ? Les responsables de la CMA avaient demandé la somme de 300 millions pour une meilleure explication et sensibilisation dans les zones sous contrôle de ses combattants.

Comment pourraient-ils exiger, dans la dernière semaine avant l’événement, des montants que le gouvernement ne pourrait donner ? N’ont-ils pas entendu que le Ministre de l’Économie et des Finances a clairement dit qu’il existe un problème de trésorerie ? Les groupes armés peuvent-ils continuer à prendre le gouvernement et son peuple en otage ? En tous cas, selon le ministre du Travail,  84 préavis de grève qui ont été enregistrés au Ministère du travail ne sont nullement résolus pour cause de finances.

Il sera inconcevable que le gouvernement accède une énième à ce chantage des acteurs qui tiendraient le pouvoir de façon intime, secrète et confuse dans des combines qu’ils n’oseraient  dévoiler. Le gouvernement, par la voix de Soumeylou Boubèye Maiga, ce matin lors d’un cadre d’échanges citoyens, avait rappelé que toutes les grèves que le pays a enregistrées ont des incidences financières, d’où le refus de prendre des engagements qui ne pourraient, par la suite, se concrétiser.

Les stratégies qui sont dictées à ces « princes de l’Azawad » continuent d’étouffer le pouvoir dont la collaboration à la dernière élection garde fragilement un mystère explosif sur le déroulé des éléments orchestrés par des bandits et un Ministre de l’Administration à l’aveuglement avéré dans la prise de décisions majeures. Mais, il reste à voir quelle réaction le Tigre de Badala opposerait-il à ce clan de parasites nourris, sécurisés et favorisés par les autorités maliennes et les partenaires peu sincères de la communauté internationale.

Affaire à suivre

ABC

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